XENNIALS (1975-85) : une génération prise entre deux mondes

Micro-génération coincée entre la génération X et celle des Millennials, la génération des Xennials correspond à la cohorte des personnes nées entre 1975 et 1985.

Les Xennials incarnent les paradoxes de notre monde.

Décrits pour la première fois en 2014 par S. Stankorb et J.Oelbaum dans le magazine Good, ils se situent «entre le pessimisme affiché par la génération X et le joyeux optimisme revendiqué par les Millennials».

Evoluant en permanence dans l’ambivalence, ils sont pris entre deux ères :

  • la postmodernité des années 1980  où le politique et le religieux laissent la place au narcissisme décontracté
  • et l’hypermodernité de la deuxième moitié des années 1990, marquée par un brutal retour au réel avec les crises économiques et écologiques et un développement fulgurant des usages internet.

Ils sont nostalgiques d’une enfance ou d’une adolescence sans téléphone mobile ou internet, assis devant la télévision à dix chaines ou à la bibliothèque à parcourir des livres ou des magazines. Amoureux des balades en vélo, en pleine nature sans connexions, ils ont pourtant assimilé les grands bouleversements technologiques de ces trente dernières années.

Coincés entre deux philosophies, ils forment une génération anxieuse s’interrogeant sur son rapport :

  • au travail, prise entre la génération X qui pensait faire carrière comme ses parents baby-boomers et la génération Y qui est en mode projet?;
  • aux objets, tiraillée entre l’hyper-consommation des X et la volonté des Y de ne plus posséder?;
  • à l’âge, entre les X, « adulescents » angoissés par l’avenir et les Y jeunes et adultes, rendus autonomes par les nouvelles technologies.

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