Les personnes habituées au luxe ont une apparente simplicité qui trompe ; elles le dédaignent, elles s’en servent ; il est un instrument, et non le travail de leur existence. |
Les plus beaux portraits de Titien, de Raphaël et de Léonard de Vinci sont dus à des sentiments exaltés, qui, sous diverses conditions engendrent d’ailleurs tous les chefs-d’œuvre. |
Les supérieurs ne pardonnent jamais à leurs inférieurs de posséder les dehors de la grandeur. |
ll y a deux histoires : l’histoire officielle, menteuse, puis l’histoire secrète, où sont les véritables causes des événements. |
Lorsque les femmes nous aiment, elles nous pardonnent tout, même nos crimes. Quand elles ne nous aiment pas, elles ne nous pardonnent rien. Pas même nos vertus. |
Ne soyez ni confiant, ni banal, ni empressé, trois écueils ! La trop grande confiance diminue le respect, la banalité nous vaut le mépris, le zèle nous rend excellents à exploiter. |
Notre conscience est un juge infaillible quand nous ne l’avons pas encore assassinée. |
Nous sommes de grands enfants auxquels les marchands de jouets politiques livrent toujours les mêmes poupées. |
Nous sommes habitués à juger les autres d’après nous, et si nous les absolvons complaisamment de nos défauts, nous les condamnons sévèrement de ne pas avoir nos qualités. |
On n’est point l’ami d’une femme lorsqu’on peut être son amant. |
On peut pardonner, mais oublier, c’est impossible.On respecte un homme qui se respecte lui-même. |
On trouve plus facilement la sagesse chez un homme seul que chez une nation entière. |
Parler d’amour, c’est faire l’amour. |
Plus on est debout, plus on rit. |
Pour arriver au bonheur conjugal, il faut gravir une montagne dont l’étroit plateau est bien près d’un revers aussi rapide que glissant … |
Pour être heureux en ménage, il faut être ou homme de génie marié à une femme tendre et spirituelle, ou se trouver, par l’effet d’un hasard, tous les deux excessivement bêtes. |
Pour juger un homme, au moins faut-il être dans le secret de ses pensées, de ses malheurs, de ses émotions. |
Ne vouloir connaitre que l’homme et les événements c’est de la chronologie. |
Pour l’homme, le passé ressemble singulièrement à l’avenir. Lui raconter ce qui fut, n’est-ce-pas presque toujours lui dire ce qui sera ? |
Pour le journaliste, tout ce qui est probable est vrai. |
Quand on observe la nature, on y découvre les plaisanteries d’une ironie supérieure. |
Qui perd ses dettes s’enrichit. |
Quoique le malheur passe pour développer les vertus, il ne les développe que chez les gens vertueux. |
Sentir, aimer, souffrir, se dévouer, sera toujours le texte de la vie des femmes. |
Si jamais vous aimiez, gardez bien votre secret ! Ne le livrez pas avant d’avoir bien su à qui vous ouvrirez votre cœur. Pour préserver par avance cet amour qui n’existe pas encore, apprenez à vous méfier de tout le monde. |
Si une fille aime rarement l’amant de sa mère, une mère a toujours un faible pour l’amant de sa fille. |
Tout pouvoir humain est un composé de patience et de temps. Les gens puissants veulent et veillent. |
Un amant apprend à une femme tout ce qu’un mari lui a caché. |
Un homme est bien fort quand il s’avoue sa faiblesse. |
Un homme qui aime bien n’est jamais tout à fait méprisable. |
Un jour passé près de toi, un seul jour pendant lequel je t’aurai regardé, m’aura valu toute une vie. |
Un mari doit toujours savoir ce qu’a sa femme, car elle sait toujours ce qu’elle n’a pas. |
Une femme n’a que l’âge qu’elle paraît avoir. |
Vous ne rencontrez nulle part, dans la nature, deux objets identiques ; dans l’ordre naturel, deux et deux ne peuvent donc jamais faire quatre. |
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