PAIN MOUCHETÉ IRLANDAIS D’HALLOWEEN : la recette facile

Le pain moucheté irlandais ou barmbrack ou brack, est un pain sucré garni de fruits secs (groseilles, raisins de Corinthe, raisins secs…).

Le mot « barm » vient d’un ancien mot anglais « beorma » signifiant levure ou liqueur fermentée et « brack » vient du mot irlandais « brac », signifiant moucheté (en référence aux fruits séchés).

En Irlande, il est souvent associé à la fête d’Halloween, née il y a plus de 3 000 ans sur l’île d’Émeraude (Irlande) appelée alors Samhain (ou Samain), célébrant le 31 octobre la fin de l’année celtique. La légende dit que durant cette nuit les frontières entre le monde réel et l’au-delà s’ouvraient pour permettre aux fantômes et démons de passer  d’un monde à l’autre. Les Celtes disposaient de rituels pour les repousser, notamment celui de se vêtir de costumes effrayants et de se réunir ensemble le soir du 31 octobre pour faire la fête. Deux siècles plus tard, les immigrés irlandais importèrent cette tradition aux Etats-Unis.

La particularité du barmbrack d’halloween était qu’il cachait une surprise, un objet cuit dans la pâte, qui déterminait l’avenir de celle ou celui qui le trouvait. S’il s’agissait d’un pois, la personne ne se marierait pas cette année-là. Un anneau annonçait un mariage dans l’année; un bâton, un mariage malheureux. Un dé à coudre pour une fille ou un bouton pour un garçon signifiait une vie de célibat; un vêtement ou un chiffon, la malchance ou la pauvreté; une pièce de six pence d’argent, la chance ou la richesse. Parmi les autres objets ajoutés, un médaillon, généralement de la Vierge Marie, symbolisait l’entrée dans le sacerdoce, bien que cette tradition ne se soit pas largement perpétuée de nos jours.

Autrefois réservé aux grandes journées et aux jours fériés, tels qu’Halloween, il est de plus en plus disponible toute l’année, en particulier à l’approche de la Saint-Patrick. Il est alors généralement servi grillé avec du beurre pour accompagner le thé.

Niveau de difficulté : facile
Temps de préparation : 55 min
Temps de repos : 2h 30 min (levée)
Temps de cuisson : 40 min
Temps total : 1h 35 min + 2h 30 min (levée)
Ingrédients : 6 personnes
450 g de farine
1/2 c. à c. de cannelle moulue
1/2 c. à c. de muscade moulue
2 c. à c. de levure sèche
75 g de beurre doux
75 g de sucre en poudre 
250 ml de lait 
1 oeuf 
150 g de raisins secs
100 g de groseilles
50 g d’écorces de fruits secs hachées
beurre fondu refroidi

Préparation :

  • Faire chauffer le lait, ajouter le beurre et laisser fondre dans le lait tiède.
  • Mélanger la levure avec 1 c. à s. de sucre. 
  • Ajouter la moitié du mélange beurre- lait chaud et mélanger.
  • Ajouter l’oeuf battu et mélanger.
  • Tamiser la cannelle et la muscade avec la farine dans un bol. 
  • Faire un puits au centre et y verser le mélange précédent de levure-beurre-lait chaud.
  • Saupoudrer un peu de farine sur le dessus et laisser dans un endroit chaud durant environ 20 min.
  • Ajouter l’autre moitié du mélange beurre- lait chaud et mélanger le tout pour former une pâte homogène.
  • Mettre sur une plan de travail fariné.
  • Saupoudrer de sucre en poudre restant, de raisins secs, de raisins de Corinthe et de zestes hachés, puis pétrir la pâte.
  • Placer la pâte dans un grand récipient beurré, recouvrir de film plastique et laisser dans un endroit tiède jusqu’à ce que la pâte ait doublé de volume.
  • Pétrir à nouveau.
  • Mettre dans un moule à pain beurré au préalable. Ajouter éventuellement des objets dans la pâte.
  • Badigeonner le dessus avec du beurre fondu et couvrir jusqu’à ce que la pâte ait de nouveau doublé de volume.
  • Préchauffer le four à 200° C.
  • Enfourner durant 35 à 40 min jusqu’à ce que la lame d’un couteau enfoncée en son centre en ressorte sèche.
  • Mélanger 1 c. à s. de sucre dans 50 ml d’eau bouillante et badigeonner le pain encore chaud sorti du four.
  • Laisser refroidir avant de couper et de servir.
  • Déguster !

Citation sur la cuisine :

« La cuisine ne se mesure pas en termes de tradition ou de modernité. On doit y lire la tendresse du cuisinier. »

Pierre Gagnaire

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