QUINQUADOS : adolescents à 50 ans !

Comment se comportent-ils??

  • Ils s’habillent comme leurs enfants;
  • Ils dialoguent facilement avec les plus jeunes?;
  • Ils sont accros aux réseaux sociaux?;
  • Ils soignent leur apparence et dissimulent leurs rides, sans aller jusqu’à la chirurgie esthétique?;
  • Ils préfèrent les voyages improvisés aux vacances programmées?;
  • Ils recherchent des sensations fortes et pratiquent des sports «?fun?» (kite surf, plongée sous-marine, jet ski…)?;
  • Ils sont allergiques aux corvées ménagères, préférant sortir en boites de nuit branchées ;
  • Bien que disposant d’une sexualité libérée, ils ne cherchent pas à multiplier les conquêtes?et privilégient les sorties entre amis ;
  • Ils refusent le train-train ;
  • Ils aspirent à un travail proche de leurs aspirations, créant leur auto-entreprise, si nécessaire.

Comment expliquer cette crise de la quarantaine décalée??

Ces jeunes seniors, non seulement ne vieillissent pas, mais se comportent comme s’ils avaient soudainement rajeuni. Ils souhaitent « en profiter ». Ils sont loin de ressembler à leurs parents, en moins bonne santé et en retrait de la vie active.

Il est vrai qu’ils bénéficient d’un rajeunissement objectif dû au rallongement de la durée de la vie. En un siècle, l’espérance de vie s’est accrue de 35 ans (elle était de 45 ans en 1900?!).

L’«âge a rajeuni?», selon le sociologue Serge Guérin. Une réévaluation de ce qu’est l’âge, la vieillesse, est d’ailleurs en train de s’opérer.

Les quinquados connaissent :

  • une meilleure santé physiologique que leurs parents au même âge?;
  • un taux d’activité professionnelle plus élevé dû à l’allongement de l’âge de la retraite?;
  • un démarrage de deuxième vie qui coïncide avec le milieu de leur vie.

La «?jeunesse intérieure?» reprenant le dessus, cette deuxième vie se veut plus proche de leurs envies, valeurs ou attentes. Elle est tournée vers le bien-être et l’hédonisme.

En quelque sorte, ils s’accordent un nouveau départ, plus matures, forts des enseignements tirés de la vie et prêts à tout pour s’épanouir.

Il ne s’agit pas d’un refus de grandir, de murir ou de vieillir voire d’une réponse au jeunisme imposé par la société.  

C’est une volonté de vivre pleinement, mieux et plus intensément, tant que leur santé, capital qu’ils entretiennent le leur permettra.

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