NOMADE DIGITAL : entre rêve et réalité

Voyager dans des cadres de vie idylliques et travailler à distance depuis son ordinateur connecté fait partie des rêves des nouvelles générations, digital natives.

La forte amélioration de la connectivité internet sans fil et les technologies numériques collaboratives permettent cette forme de travail à distance. Sans lieu ou domicile fixe, le nomade digital doit faire preuve d’autant plus d’organisation, de rigueur et d’ouverture s’il veut poursuivre l’aventure.

Qu’est-ce qu’un nomade digital ?

Etre nomade digital (« digital nomad » ou «?location independant?»), c’est voyager autour du monde tout en travaillant au moyen d’un ordinateur connecté.

Allergique au travail au bureau ou à la maison, le nomade numérique est en quête de conditions de vie optimales.

Il est soit freelance rémunéré au temps passé, entrepreneur créant des services à distance ou bien travailleur à distance salarié.

Quels domaines sont ouverts au nomadisme digital ?

Le digital nomade exerce généralement un métier en lien avec l’informatique, le multimédia, l’internet.

La numérisation de l’économie s’accélérant, l’éventail des métiers qui s’ouvrent au nomadisme digital s’élargit de jour en jour, que ce soit : influenceur, blogger, rédacteur web, graphiste, community ou trafic manager, expert web marketing, psychologue en ligne, professeur à distance, traducteur, photographe, vidéaste…

Quel lieux sont plébiscités par les nomades digitaux ?

Les lieux privilégiés par les nomades digitaux allient généralement beauté des paysages, climat, ambiance et faible coût de la vie.

En tête des destinations, on trouve logiquement l’Asie avec la Thaïlande, Bali ou le Viet Nam, suivie par l’Amérique du Sud (Buenos Aires, Lima…) et l’Europe (Berlin, Prague, Lisbonne, Las Palmas…).

Quelles sont les contraintes liées à ce mode de vie ?

Si associer voyage et travail autour du monde répond à un besoin d’indépendance financière et géographique, ce mode de vie n’est pas exempt de contraintes.

En effet, le nomade numérique est :

  • tout le temps connecté : il doit transporter un matériel fiable et robuste et être en quête permanente de connexions wifi de qualité. Cela peut entraîner une addiction numérique?;
  • souvent isolé, loin de ses amis ou de sa famille : il est important qu’il rejoigne les communautés hors et en ligne des lieux visités?;
  • confronté à des pics et des creux d’activité, il lui est difficile de pratiquer la semaine allégée ou à la carte?;
  • soumis à une forte variabilité de ses revenus, il est soumis à un stress?matériel ;
  • susceptible de perdre ses repères, il vit dans l’instabilité géographique permanente?;
  • obligé de s’autoformer en permanence s’il veut demeurer employable.

En réalité, le nomadisme numérique est bien loin de l’oisiveté ou du dilettantisme. Il nécessite organisation, discipline et efficacité; qualités dont doit être pourvu tout entrepreneur.

Le nomadisme digital est-il un mode de vie durable ?

Si le nomadisme est pratiqué souvent durant une période déterminée, le semi-nomadisme semble plus pérenne. Il s’agit de disposer d’une base arrière et de rayonner dans des lieux proches.

En effet, il permet de:

  • se poser dans un lieu de coworking connecté propice au networking et à l’esprit communautaire (tel Roam, espaces de coworking pour digital nomade),
  • se fixer des horaires de travail,
  • mettre en place une sorte de routine équilibrante.
  •  découvrir les lieux,
  • puiser son inspiration et sa motivation dans ces environnements privilégiés ,
  • faire des rencontres

Par ailleurs, se verser un salaire fixe et économiser le surplus peut rendre ce mode de vie plus serein.

Le nomadisme digital favorise une optimisation géographique des lieux de vie et de travail, les rencontres et la découverte de nouvelles cultures. Il est aussi source d’instabilité, d’isolement et d’addiction numérique.

Pour éviter la servitude digitale, la déserrance spatio-temporelle, le nomade digital doit être parfaitement organisé, structuré et ouvert sur les autres. 

2 commentaires

  1. Ah, contente de lire ça. Je n’ai jamais cru que ça pouvait se faire tranquille, à l’aise, relax…comme certains le vendent 🙂

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