ESCRIME : un sport qui arme pour la vie

Issue de l’esprit chevaleresque, l’escrime était un art académique d’agrément sous Louis XIV. Pratique militaire et guerrière jusqu’au XXè siécle, l’escrime est à présent un sport olympique.
Il oppose sur une piste spéciale deux combattants dotés d’une arme.
Le but est de toucher son adversaire avant d’être touché.
 
Trois armes sont utilisées, auxquelles on associe des zones de toucher différentes (en rouge sur les images):
 
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–le fleuret : c’est une arme d’étude, d’entraînement légère et flexible, qui n’est jamais sortie des salles d’escrime. C’est une arme uniquement d’estoc (toucher avec la pointe) qui obéit à des règles de priorité. Il n’y a pas de coup double;
–l’épée: descendant de l’arme de combat, la rapière, c’est une arme d’estoc également. Elle n’obéit pas à des règles de priorité, les coups doubles sont permis;
–le sabre : c’est à la fois une arme d’estoc, de taille (toucher avec le tranchant de la lame) et de contre-taille (toucher avec le dos du tranchant de la lame). Elle obéit à des règles de priorité. Les assauts sont généralement très rapides.
Chaque combattant est revêtu d’une tenue intégrale obligatoire (pantalon, veste très résistante, sous-cuirasse au buste, masque en grille protégeant le cou, gants, et coques métalliques pour protéger la poitrine).
Chaque arme est vérifiée avant les combats (état de la lame, présence d’une mouche en bout de lame).
L’escrime obéit à des règles très strictes qui assurent une pratique sécurisée.
C’est un sport qui a de nombreuses vertus psychologiques, psychomotrices et physiques.
Sur le plan psychologique, l’escrime développe :
– la confiance en soi : pour sortir vainqueur de l’affrontement, le combattant ne peut compter que sur lui-même?; `
– l’attention : c’est la qualité principale développée. Le combattant améliore sa concentration en observant son adversaire en vue d’agir ou de réagir;
– la maîtrise de soi : le combattant doit maîtriser ses émotions pour contrôler ou entreprendre des actions;
– la courtoisie et la loyauté : le salut et le respect de son adversaire suivent un cérémonial bien établi.
Sur le plan psychomoteur, elle permet :
– un contrôle de l’équilibre : la maîtrise des appuis est fondamentale?;
– une gestion de l’espace : la distance et le placement sur la piste sont clés;
– une coordination des mouvements;
– une prise de conscience de son corps : les flexions et les extensions des membres sont souvent utilisées;
– une affirmation de la latéralité : la position et le déplacement des pieds ainsi que l’arme dans une main renforcent la latéralité;
– la précision : la coordination œil/main est primordiale;
– le traitement de l’information : chaque situation est différente et requiert un traitement adapté.
Sur le plan physique, elle assure :
– le gainage et la tonification des muscles;
– le renforcement du système cardiovasculaire;
– l’affinage de la silhouette.
Sur le plan tactique, elle apprend à faire face à des situations de combat nouvelles et à déployer des assauts et des parades adaptées.
Sport de combat sécurisé extrêmement complet, l’escrime renforce indéniablement le corps et l’esprit.
Elle développe nombre de qualités (concentration, respect de l’autre, gestion du stress, combativité) très utiles dans la vie quotidienne.

Un commentaire

  1. Bonjour, c’est le sport que pratique mon petit fils de 17 ans (le sabre) je confirme : le plus grand bien sur sa timidité et son manque de confiance en soi, . Bon après-midi MTH

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