- les inscriptions de grande envergure à l’échelle du paysage («Earthworks?»).
À l’image des géoglyphes de Nazca, les pionniers du Land art ((Robert Smithson, Robert Morris, Nancy Holt, Denis Oppenheim, Walter de Maria, Christo et Michael Heizer) ont réalisé dans l’ouest désertique américain des «?terrassements?» ou des excavations monumentales inscrites dans le paysage?;
- les œuvres à échelle humaine réalisées avec des matériaux issus de la Nature (terre, pierres, boues, branches…).
Les premières sont appelées à durer, même si elles sont érodées par les éléments. Les deuxièmes ont vocation à être éphémères, se dégrader ou se décomposer naturellement.
Ces entreprises artistiques étant réalisées dans des lieux inaccessibles, le support photographique est indispensable, attestant voire étant constitutif de l’œuvre.
- L’œuvre originelle ne se réalisait plus dans un atelier, n’était plus transportable ou exposable et ne pouvait se détenir car, réalisée in situ, loin des yeux du public?;
- l’œuvre n’était plus une représentation de la Nature, mais s’inscrivait dans la Nature avec laquelle elle interagissait. Elle n’était plus figée, définitive, évoluant avec les conditions climatiques et les aléas naturels?;
- l’œuvre et son créateur n’étaient plus éternels, l’œuvre étant appelée un jour à disparaître.
Le Land art a connu de nombreuses évolutions depuis cinquante ans
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