Quelles raisons poussent les citadins à opter pour un cadre de vie rural??
La première vague de néoruraux remonte à l’après-mai 1968 (hippies ou jeunes «?révolutionnaires?» rejetant la société capitaliste). Quatre autres vagues se sont succédées depuis : celle post-1973 (à vocation écologiste), celle post-1985 (citadins cherchant un autre mode de vie), celle post-1995 (personnes en situation précaire) et celle post-2005 (altermondialistes)
Selon Ipsos, la génération actuelle souhaite s’installer à la campagne pour :
- bénéficier d’une meilleure qualité de vie calme et tranquille (59 %) : le mode de vie rural leur semble plus confortable (42%), moins stressant, plus proche de la nature (41%) et surtout plus abordable (le renchérissement de l’immobilier dans les grands centres urbains jouant un rôle important dans cet éloignement)?;
- prendre un nouveau départ (38 %)?;
- retrouver ses racines familiales (25 %)?;
- vivre dans une région que l’on aime (24 %)?;
- partir à la retraite (15%);
- participer au renouvellement et au développement du milieu rural (12 %).
Quelles sont les attentes de ces néo-ruraux, des élus ruraux et des habitants de longue date??
Habitués aux facilités de la ville, les néo-ruraux attachent de l’importance à la présence de services (médecin, école…), d’équipements publics, de commerces et d’activités culturelles et sportives. Certains s’interrogent sur les possibilités d’emploi à l’échelle locale.
Disposant de moyens limités, les élus locaux sont généralement favorables à leur installation car elle est susceptible de dynamiser une vie locale endormie. À la condition qu’il s’intègrent et n’importent pas les problèmes des villes (violence, drogue…), les anciens habitants sont ouverts et favorables à leur venue.
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