Le far breton aux cerises grand-mère est un gâteau composé de cerises, lait, oeufs, farine, beurre demi-sel et sucre en poudre.
D’origine bretonne, le far (signifiant froment ou blé en latin) était au XVIIIe siècle une bouillie salée à base de farine de sarrasin accompagnant les viandes et les légumes. Au XIXe siècle, la recette sucrée actuelle à base de farine de blé, sucre, lait, oeufs et beurre a pris forme. Ce far sucré nature était consommé lors de rassemblements familiaux ou religieux du fait du prix onéreux du sucre, des œufs et du beurre. Les marins bretons embarquant pour leurs longues campagnes de pêches des fruits secs conservés généralement dans du rhum; certains d’entre eux tels les pruneaux ou les raisins secs furent incorporés au far nature d’origine. D’autres fruits frais, telles les pommes, les prunes, les cerises ou les abricots peuvent aussi être intégrés à la préparation de far.
Facile et rapide à préparer, ce far délicieux aux cerises, différant par sa texture et son goût du clafoutis, se déguste lors des collations de la journée.
Niveau de difficulté : facile |
Temps de préparation : 15 min |
Temps de repos : – |
Temps de cuisson : 45 min |
Temps total : 1 h |
6 personnes |
290 g de cerises dénoyautées |
200 ml de lait |
2 oeufs |
125 g de farine, tout usage |
125 g de beurre demi-sel |
100 g de sucre en poudre |
Préparation :
- Préchauffer le four en mode statique à 180°C.
- Beurrer et saupoudrer de sucre le fond d’un plat allant au four.
- Dans un bol, mélanger la farine avec le sucre en poudre, le beurre demi-sel fondu, les oeufs et le lait. Bien mélanger jusqu’à obtenir un mélange homogène.
- Verser le mélange dans le moule, répartir sur le dessus les cerises dénoyautées.
- Enfourner durant 45 min.
- Sortir du four.
- Saupoudrer le dessus de sucre avant de le servir tiède ou à température ambiante.
- Déguster !
Citation :
« Ainsi, l’art de la cuisine, tout éphémère qu’il soit, dépasse de loin le plaisir de manger. Les cinq sens se combinent pour apporter cette touche subtile que le rustaud ne saura saisir. »
Curnonsky