PAN BAGNAT NIÇOIS

Le pan bagnat est un sandwich composé d’un pain rond coupé en deux, garni d’oeufs durs, tomates, petits oignons, poivron vert, thon, anchois, olives noires, basilic, ail, huile d’olive, sel, poivre, ingrédients traditionnels de la salade niçoise.
Le mot « bagnat » vient du verbe en patois nissart bagnà signifiant « baigner » ou « mouiller » (« pan bagnat » se traduisant littéralement « pain mouillé » ou « pain baigné »), le pain étant mouillé d’un peu d’eau ou de jus de tomate fraîche sans huile d’olive.

Autrefois, il s’agissait d’un plat du pauvre constitué de pain dur rassis ramolli avec un peu d’eau, ajouté à une salade de crudités de saison, avec parfois des anchois.
Avec le temps, le pain est devenu le contenant de la salade et le pan bagnat un sandwich garni d’ingrédients de saison
, consommé à la meranda (« casse-croûte » en nissart, petit repas pris à 9 h du matin) par les travailleurs du matin.

Facile et rapide à préparer, ce sandwich savoureux se déguste lors des repas.



Difficulté : facile
Préparation : 20 min
Repos :
Cuisson :
Total : 20 min
6 personnes
6 pains ronds de taille moyenne
3 œufs durs
3 tomates
3 petits oignons
1 poivron vert
120 g de thon en miettes
12 filets d’anchois
olives noires de Nice/ radis / feuilles de basilic
2 gousses d’ail
huile d’olive / vinaigre
sel/poivre

Étapes :

  • Trancher les pains au milieu.
  • Placer les parties inférieures de pain sur un plan de travail.
  • Frotter l’intérieur avec de l’ail.
  • Verser un filet d’huile d’olive et du vinaigre.
  • Laver, sécher les tomates et couper en tranches.
  • Peler et couper les oignons en tranches.
  • Faire cuire les œufs et couper en rondelles.
  • Laver, épépiner et trancher le poivron.
  • Garnir les pains de tranches de tomates, oignons, radis, poivron, œuf, miettes de thon, feuilles de basilic et olives noires.
  • Saler et poivrer.
  • Recouvrir avec les parties supérieures de pain.
  • Appuyer.
  • Servir et déguster !

Citation sur la cuisine :

“La gastronomie fait trembler d’intelligence nos narines.”

Charles Monselet