Née à New York dans les années 1990, la cuisine fusion, qui marie deux traditions culinaires, connait depuis un grand succès. Elle réussit le pari de procurer de nouvelles sensations gustatives en combinant deux univers culinaires différents. Elle est précurseur de la cuisine hybride.
De quoi s’agit-il ?
En 2013, le boulanger pâtissier new-yorkais Dominique Ansel propose une pâtisserie mi-croissant mi-donut, le »cronut ». Le succès est fulgurant. La mode de la cuisine hybride est lancée. L’idée était de créer une recette à partir de deux recettes distinctes, de réunir deux pâtisseries en une seule.
Quelles ont-été les déclinaisons en pâtisserie ?
De nombreuses pâtisseries hybrides ont vu le jour :
- le brookie (mi-brownie mi-cookie),
- le townie (mi-tarte mi-brownie),
- le duffin (mi-donut mi-muffin),
- le wonut (mi-baffle mi-donut),
- le cookie shot (cookie en forme de verre avec du lait),
- le puffin (mi-pancake mi-muffin),
- le crookie (mi-croissant mi-biscuit Oreo),
- le crumb cake (mi-crumble mi-cake)…
Quelles initiatives de cuisine hybride en dehors de la pâtisserie ?
Les initiatives se sont multipliées avec plus ou moins de bonheur comme :
- le « nacho burger » (burger avec des doritos),
- le « burger ramen » (les nouilles remplaçant le pain du hamburger),
- ou le mini BLT (petit burger à la noix de Saint Jacques)…
Aux dires des gastronomes, l’expérience culinaire est mitigée même si l’effet de surprise est indéniable. Certaines associations fonctionnent à merveille et d’autres, visuellement et gustativement, sont à dégoûter de la cuisine.
La cuisine est un art d’expérimentation, mais l’appréciation visuelle et la dégustation sont les seuls juges de paix…