Comment se déroule leur intégration à la vie locale??
En dehors de leur travail, situé généralement en ville, la majorité des néo-ruraux (64 %) vit principalement à la campagne et participe à la vie de la commune.
Une petite partie d’«?urbains/ruraux?» (17 %) sont assez souvent en ville et participent à la vie de la commune.
Une proportion de «?rurbains?» passe la plus grande partie de leur vie en ville (amis, loisirs, travail) même s’ils habitent à la campagne. Une minorité (11 %) vit à la campagne et ne participe pas à la vie de la commune.
Quelles sont les difficultés auxquelles ils peuvent être confrontés??
Vivre en zone rurale constitue une véritable rupture culturelle.
L’environnement, le silence, les bruits et les habitudes sont très différents. Cela demande aussi une démarche active d’intégration : aller vers les autres, participer et s’investir dans la vie locale.
Il importe de rester humble et convivial, car à la campagne, contrairement à la ville, l’entraide est nécessaire.
Il faut s’adapter aux contraintes locales : se déplacer pour trouver certains produits ou services, accepter les contraintes liées à l’activité agricole ou aux pratiques de chasse.
À cela s’ajoutent les différences sociologiques et psychologiques de la vie quotidienne suivant que l’on réside dans un bourg, un village, un hameau ou une maison isolée.
L’installation en zone rurale, nouveau rêve français, correspond au souhait des nouvelles générations de mettre en cohérence les sphères familiales et professionnelles et satisfaire leurs aspirations personnelles. En permettant le travail à distance, les nouvelles technologies numériques facilitent ce choix de vie.
Marier cadre rural et activité professionnelle à distance, ponctuée de quelques allers et retours en ville, est une nouvelle frontière déjà franchie par les nomades digitaux. Changeant de cadres de vie au gré de leurs envies, ils fuient néanmoins l’enracinement au contraire des néo-ruraux.