La justice sociale se fonde sur l’espoir, sur l’exaltation d’un pays, non sur les pantoufles. |
La parole est au peuple. La parole du peuple, c’est la parole du souverain. |
La politique, quand elle est un art et un service, non point une exploitation, c’est une action pour un idéal à travers des réalités. |
La ruse doit être employée pour faire croire que l’on est où l’on n’est pas, que l’on veut ce qu’on ne veut pas. |
La véritable école du commandement est la culture générale. Au fond des victoires d’Alexandre, on retrouve toujours Aristote. |
La vie n’est pas le travail : travailler sans cesse rend fou. |
Le caractère, vertu des temps difficiles, c’est d’abord de négliger d’être outragé ou abandonné par les siens. |
Le désir du privilège et le goût de l’égalité, passions dominantes et contradictoires des Français de toute époque. |
Le patriotisme, c’est aimer son pays. Le nationalisme, c’est détester celui des autres. |
Le plus dur ce n’est pas de sortir de Polytechnique, c’est de sortir de l’ordinaire. |
Le silence est le refuge des faibles et la grandeur des puissants. |
Le talent est un titre de responsabilité. |
Les choses capitales qui ont été dites à l’humanité ont toujours été des choses simples. |
Les exigences d’un grand peuple sont à l’échelle de ses malheurs. |
Les Français sont des veaux. Ils ne pensent qu’à bouffer et à augmenter leur niveau de vie. Le bifteck-pommes frites, c’est bon. La Quatre-chevaux, c’est utile. Mais tout cela ne constitue pas une ambition nationale. |
Les Français, où qu’ils le cherchent, ont besoin de merveilleux. |
Les grandes choses se font par la valeur des hommes bien plus que par des textes. |
Pour pouvoir aboutir à des solutions valables, il faut tenir compte de la réalité. La politique n’est rien d’autre que l’art des réalités. |
Prenez de l’altitude, il y a moins de monde. |
Recevoir un grand nombre de journalistes est un plaisir. Un petit nombre un ennui. Un seul d’entre eux : un supplice. |
Rien ne rehausse l’autorité mieux que le silence, splendeur des forts et refuge des faibles. |
Si l’intelligence ne suffit point à l’action, il va de soi qu’elle y prend part. |
Soyons fermes, purs et fidèles : au bout de nos peines, il y a la plus grande gloire du monde, celle des hommes qui n’ont pas cédé. |
Tout français désire bénéficier d’un ou plusieurs privilèges. C’est sa façon d’affirmer sa passion pour l’égalité. |
Toutes les doctrines, toutes les écoles, toutes les révoltes, n’ont qu’un temps. |
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