L’explosion démographique à l’échelle mondiale entraîne une forte augmentation des besoins alimentaires. Les terres agricoles deviennent une richesse de plus en plus convoitée. La France n’échappe pas à ce mouvement de revalorisation. Le prix des terres agricoles a augmenté de 60 % en dix ans pour un rendement annuel de l’ordre de 2,5 % à 5 %.
À la fois valeurs refuge, de rendement, spéculatives et d’avenir, les terres agricoles constituent un des actifs tangibles préférés des investisseurs.
Qu’entend-on par terres agricoles ?
Elles se décomposent :
- en terres arables (ou cultivables) représentant 33,5 % de la surface totale française : 51 % étant dédiés à la culture des céréales, 25 % aux cultures fourragères, 14 % aux oléagineux, 2 % aux légumes, le restant étant en jachère.
- et en cultures permanentes : 20 % de la surface française, dont 90 % de sols toujours en herbe et 10 % de vignes et de vergers.
Outre les terres agricoles, les autres surfaces de l’espace national français sont les bois et forêts (28,5 %), les sols artificiels liés à l’urbanisation aux infrastructures (13 %) et les autres territoires ruraux (5 %).
Que valent les terres agricoles françaises ?
Un hectare de foncier agricole français cotait en moyenne 6 090 € en 2017, avec des disparités selon :
- les régions (les grandes régions céréalières comme le Nord Pas de Calais, la Champagne crayeuse, le Santerre ou la vallée de la Durance étant proche de 20 000 € l’hectare)
- la destination des terres (7 350 € l’hectare en moyenne pour une terre céréalière et 4 830 € pour un hectare de pré).
Bien qu’estimées d’excellente qualité par les experts, le prix des terres agricoles françaises reste inférieur à ceux constatés en Europe (10 000 € en Espagne, 35 000 € aux Pays-Bas, 18 000 € en Italie ou en Angleteterre).
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