Lors de la Pentecôte, l’Église est constituée non par une volonté humaine mais, par la force de l’Esprit de Dieu. À la suite de cet événement naissent les premières communautés chrétiennes qui se sont ensuite organisées, développées et propagées.
Parce qu’il trouve sa source dans l’événement de la Pentecôte, le sacrement de la confirmation est souvent célébré le jour de cette fête, l’évêque imposant les mains sur chacun des confirmands, manifestant par ce geste le don de l’Esprit.
La prise de possession des disciples par l’Esprit-Saint évoque les transes prophétiques et l’apôtre Pierre, qui annonce la venue d’un peuple de prophètes, un statut accordé à tout disciple de Jésus qui peut s’engageant dans une mission universelle pour diffuser l’Évangile.
Dans l’évangile selon Jean, lors de la dernière Cène, Jésus annonce la venue du Paraclet (le Consolateur ou Défenseur) : «?Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu’il demeure éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point?; mais vous, vous le connaissez, car il demeure avec vous, et il sera en vous.?»
Son histoire
À partir de la fin du IIe siècle, une période festive de cinquante jours est attestée dans certaines communautés chrétiennes. A compter du IVe siècle, la fête de la Pentecôte est instituée le dernier jour de cette période.
Sous Charlemagne, la Pentecôte devient une fête d’obligation (concile régional de Mayence), l’Église catholique romaine s’adressant aux nouveaux baptisés et confirmés.
Au début du XXe siècle apparaît le mouvement de Pentecôte ou pentecôtisme, mouvance protestante évangélique accordant une importance spéciale aux dons du Saint-Esprit, tels ceux manifestés par les apôtres et autres fidèles rassemblés le jour de la Pentecôte.
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