CAJASSE DU PÉRIGORD AUX MIRABELLES

La cajasse du Périgord aux mirabelles est une sorte de crêpe épaisse à base de farine, lait, oeufs, sucre roux, vanille, mirabelles et liqueur de mirabelles, cuite dans un moule à manqué.

Spécialité du Périgord, elle n’était pas préparée à l’origine avec des fruits. Il s’agissait d’un plat salé cuit avec du lard ou d’un mets sucré, parfumé avec de l’eau de vie de prune. Aujourd’hui, elle subsiste dans sa version sucrée, garnie de fruits de saison : pruneaux d’Agen, mirabelles, cerises, pommes, poires…Dans le Quercy voisin (de Figeac à Souillac en passant par Lacapelle-Marival et Sousceyrac et de Martel à Lalbenque en passant par Cahors et Montpezat), elle est appelée pescajoune (ou pescajoun), fabriquée traditionnellement avec des pommes acides poêlées dans du beurre et d’une pâte à la farine de froment et de sarrasin, des œufs et parfumée d’eau-de-vie de prune. A l’est, dans le Rouergue, les pachades et pascades sont leurs équivalentes.

Facile et rapide à faire, délicieuse et parfumée délicatement, elle est parfaite lors des collations de la journée ou en fin de repas.

Niveau de difficulté : facile
Temps de préparation : 10 min
Temps de repos :
Temps de cuisson : 25 min
Temps total : 30 min
Ingrédients : 6 ingrédients
500 g de mirabelles
320 ml de lait
175 g de sucre roux
120 g de farine
4 oeufs
20 g de sucre vanillé
20 ml de liqueur de mirabelle
sucre cassonade

Préparation :

  • Dans un bol, mélanger au fouet les sucres et les oeufs jusqu’à blanchiment.
  • Incorporer petit à petit le lait puis la farine.
  • Bien mélanger jusqu’à obtenir une pâte homogène.
  • Ajouter l’eau de vie.
  • Beurrer un moule à manquer et y verser la préparation.
  • Laver les mirabelles, sécher, couper en deux et répartir sur la pâte.
  • Préchauffer le four en mode statique à 200°C.
  • Enfourner durant 15 à 20 min.
  • Sortir du four.
  • Saupoudrer de cassonade.
  • Remettre environ 5 min au four.
  • Laisser tiédir.
  • Servir tiède ou froide.
  • Déguster !

Citation sur la cuisine :

« La bonne cuisine, c’est le souvenir. »

Georges Simenon