La fête des mères aujourd’hui
Même si les féministes estimaient qu’au travers de cette fête, on réduisait le destin d’une femmes à celui d’être mère (le slogan des militantes du MLF étant : “un jour adulée, 364 jours exploitée”?»), la fête des Mères s’est peu à peu transformée. L’intention première nataliste a évolué. Plus que la fécondité, on célèbre désormais l’amour maternel, le lien filial.
La façon dont les mères sont honorées varie d’un pays à un autre. En France, Belgique ou Italie, il est de coutume d’inviter la mère au restaurant et de lui offrir des fleurs (bleuet, géranium, hortensia, marguerite, œillet, orchidée, pivoine).
En Amérique, la sortie au restaurant est aussi une tradition. Un cadeau particulier, de la part de la famille, est offert à la maman.
On doit aux instituteurs le fameux collier de pâte et autres petits cadeaux fabriqués par les enfants. Passés de mode, de plus en plus d’écoles leur préfèrent la confection de cartes.
En 2015, aux États-Unis, 84 % des Américains ont célébré la fête des Mères, 19 Mds € ont été dépensés (153 € par personne). En France, le budget moyen alloué à la fête des Mères en 2015 était de 55€.
Dans une société de plus en plus individualiste, la fête des mères fait partie des rares rituels familiaux intégrateurs, d’autant que la notion même de famille et de mère a évolué (famille recomposée,…).