GANDHI : pensées d’anthologie

L’homme est soumis à l’obligation de se laisser guider dans toutes ses actions par des considérations morales.
L’homme qui est fier de sa vertu devient souvent un fléau pour ses voisins.
L’humanité court à sa perte si le monde n’adopte pas la non-violence.
L’hymne de la haine ne profite pas à l’humanité.
La démocratie devrait assurer au plus faible les mêmes opportunités qu’au plus fort.
La fibre la plus coriace doit s’amollir dans le feu de l’amour. Si elle ne fond pas, c’est que le feu n’est pas assez fort.
La fin est dans les moyens comme l’arbre est dans la semence.
La force ne vient pas des capacités physiques ; elle vient d’une indomptable volonté.
La force réside dans l’absence de crainte, et non dans la quantité de chair et de muscle que nous avons dans notre corps.
La haine tue toujours, l’amour ne meurt jamais.
La loi de l’amour se montre plus efficace que ne l’a jamais été la loi de la destruction.
La machine a gagné l’homme; l’homme s’est fait machine. Il fonctionne et ne vit plus.
La non-violence a pour condition préalable le pouvoir de frapper. c’est un refrènement conscient et délibéré du désir de vengeance que l’on ressent.
La non-violence est infiniment supérieure à la violence, le pardon est plus viril que le châtiment. Le pardon est la parure du soldat.
La non-violence est l’arme des forts !
La non-violence est la loi de notre espèce, comme la violence est la loi de la brute. L’esprit somnole chez la brute qui ne connaît pour toute loi que celle de la force physique. La dignité de l’homme exige d’obéir à une loi supérieure : à la force de l’esprit
La non-violence est mon premier article de foi. C’est aussi le dernier article de mon credo.
Là où il n’y a le choix qu’entre lâcheté et violence, je conseillerai la violence.
Là où il y a la peur, il n’y a pas de religion.
La pauvreté est la pire forme de violence. 
La prière: la clé du matin et le verrou du soir.
La règle d’or de la conduite est la tolérance mutuelle, car nous ne penserons jamais tous de la même façon, nous ne verrons qu’une partie de la vérité et sous des angles différents.
La tolérance nous donne un pouvoir de pénétration spirituelle qui est aussi éloigné du fanatisme que le pôle Nord du pôle Sud.
La tolérance vaut mieux que l’indifférence.
La véritable éducation consiste à tirer le meilleur de soi-même. Quel meilleur livre peut-il exister que le livre de l’humanité ?
La vérité est dure comme le diamant et fragile comme la fleur de pêcher.
La victoire obtenue par la violence équivaut à une défaite, car elle est momentanée.
La vie est un mystère qu’il faut vivre, et non un problème à résoudre.
La vie persiste au sein même de la destruction.
La vie sans religion est une vie sans principe, et une vie sans principe est comme un bateau sans gouvernail.
La voix humaine ne pourra jamais couvrir la même distance que celle de la petite voix silencieuse de la conscience.
La vraie démocratie ne viendra pas de la prise du pouvoir par quelques-uns mais du pouvoir que tous auront de s’opposer au pouvoir de quelques-uns.
Le bonheur c’est lorsque vos actes sont en accord avec vos paroles.
Le ciel et la terre sont en nous.
Le faible n’arrive pas à pardonner. Le pardon est l’apanage du fort.
Le fait de s’incliner n’humilie pas l’agresseur mais l’élève.
Le fait que tant d’Hommes sont encore en vie sur notre planète montre bien que le monde a pour fondement non pas la force des armes mais celle de la vérité ou de l’Amour. Que notre monde vive encore malgré tant de guerres, prouve on ne peux mieux et de la manière la plus irréfutable que cette force est victorieuse.
Le fatalisme a des limites. Nous devons nous en remettre au sort uniquement lorsque nous avons épuisé tous les remèdes.
Le jardin de ce monde ne fleurit que pour un temps.
Le terrorisme et le mensonge sont les armes du faible, pas du fort.
Les masses affamées ne réclament qu’un seul poème : de la nourriture réconfortante. On ne doit pas la leur donner en aumône. Il faut qu’elles la gagnent à la sueur de leur front.
Les moyens peuvent être comparés à une graine et la fin à un arbre ; et il existe le même rapport intangible entre les moyens et la fin qu’entre la graine et l’arbre.

Suite de l’article, page 3

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