Le bonbon piment est un petit beignet salé et épicé à base de pois du Cap, gingembre, banane, coriandre, ciboules,piments verts, safran ou curcuma, cumin, sel et poivre.
Originaire de l’île de La Réunion, aussi présent à l’île Maurice, il est aussi connu sous le nom de « gâteau piment ». Il aurait été emmené au XIXe siècle par les « Zarabes », nom donné par les Réunionnais à la communauté musulmane originaire du sous-continent indien et plus spécifiquement du Gujarat. Il présente des ressemblances avec le falafel qui serait, lui aussi, originaire du sous-continent indien.
A l’image du samoussa et du bouchon, le bonbon piment se déguste en friandise, apéritif ou enveloppé dans un pain type pain libanais.
Niveau de difficulté : facile |
Temps de préparation : 15 min |
Temps de repos : – |
Temps de cuisson : 10 min |
Temps total : 25 min |
Ingrédients : 6 personnes |
500 g de pois du Cap |
10 g de gingembre frais |
1/2 banane |
1 bouquet de coriandre fraîche |
1 botte de ciboules (oignons verts) |
5 à 10 petits piments verts |
1 c. à s. de coriandre |
1/4 c. à c. de safran en poudre ou de curcuma en poudre |
1 c. à s. de cumin + 1 c. à c. de cumin |
sel/poivre/ 1 branche de caloupilé (option) |
Préparation :
- La veille, faire tremper les pois du Cap dans l’eau.
- Le lendemain, enlever les peaux des haricots.
- Égoutter, mixer jusqu’à l’obtention d’une pâte fine.
- Dans un bol, mixer les piments verts, le gingembre, le sel, le bouquet de coriandre, le caloupilé et 1 c. à s. de cumin.
- Hacher les oignons verts.
- Mélanger la pâte de pois, les épices pilées avec la coriandre (1 c. à s.), le cumin (1 c. à c.), les oignons verts, le safran et la demi banane écrasée.
- Sur un feuille de papier sulfurisé humidifié, former des boulettes d’environ 3 cm de diamètre.
- Aplatir et creuser un trou au centre de chaque boulette.
- Faire chauffer l’huile dans une poêle et faire dorer à feu moyen de chaque côté.
- Servir chaud ou tiède.
- Déguster !
Citation sur la cuisine :
“La cuisine d’un groupement humain est le reflet du ciel, de la terre, des eaux du pays où il est fixé.”
Édouard de Pomiane