Un palindrome est une figure de style désignant un mot ou une phrase dont l’ordre des lettres reste le même qu’ils soient lus de gauche à droite ou de droite à gauche.
Il s’agit d’un cas particulier d’anagramme ayant la même signification dans les deux sens de lecture.
On distingue les palindromes possédant un nombre pair de lettres (dans lesquels l’axe de symétrie passe entre deux exemplaires de la même lettre) et ceux à nombre impair de lettres (une « lettre-pivot » occupant le centre). Louise de Vilmorin, femme de lettres, a écrit un grand nombre de palindromes ingénieux de grande taille.
Palindromes | Auteurs |
À Cuba, Anna a bu ça. | Gérard Durand |
À l’étape, épate-la ! | Louise de Vilmorin |
À Lares, Eve sera là. | Laura Peng |
À Laval, elle l’avala. Et Luc colporte trop l’occulte. | Michel Laclos |
À révéler mon nom, mon nom relèvera. | Cyrano de Bergerac |
Ce satrape repart à sec. Noir, ô hélas, Isis a le horion. Émile nu a une lime. Élu par cette crapule. Engage le jeu, que je le gagne. | Pierre Bailly |
Eh ! ça va, la vache ? | Louise de Vilmorin |
Eh, ce lac né en calèche. Etc… art tracté. Lieur à Rueil. Rions noir. Tu l’as trop été, Port-salut. Un soleil du sud lie l’os nu. | Jacques Bens |
Elle dira hélas à la sale haridelle. | |
Élu par cette crapule. | Marcel Duchamp |
Émile-Éric, notre valet, alla te laver ton ciré élimé. | Georges Perec |
Engage le jeu que je le gagne. | Alain Damasio |
Et la marine va venir à Malte. | Victor Hugo |
Il en a trop par rapport à Neli. | |
L’âme sûre ruse mal. | Louise de Vilmorin |
L’ami naturel ? Le rut animal. | Louise de Vilmorin |
La mariée ira mal. | Louise de Vilmorin |
La mère Gide digère mal. | Louis Scutenaire |
Léon, émir cornu, d’un roc rime Noël. | Charles Cros |
Lune de ma dame d’été, été de ma dame de nul. | Louise de Vilmorin |
Noël a trop par rapport à Léon. | Sylvain Viart |
rue Verlaine gela le génial rêveur. | Jacques Perry-Salkow |
Ta bête te bat. | Louise de Vilmorin |
Tu l’as trop écrasé, César, ce Port-Salut. | Jérémie Elskens |
Un ému a son os au menu. | Stéphane Gea |