Les macarons de Saint-Émilion sont des biscuits composés de poudre d’amandes, sucre glace, blancs d’oeuf, vanille.
Selon la tradition, ils auraient été créés en 1620 par les sœurs Ursulines, appartenant à un ordre religieux installé à Saint-Émilion, qui confectionnaient ces douceurs à base d’amandes, de sucre et de blancs d’œufs pour subvenir à leurs besoins et accueillir les visiteurs. À la Révolution française, elles auraient dévoilé la recette secrète du macaron, en échange du gîte et du couvert. Depuis, la recette se transmet oralement dans quelques familles de Saint-Émilion.
Faciles et rapides à préparer, ces macarons moelleux et fondants se dégustent au petit-déjeuner et lors des autres collations de la journée.
| Niveau de difficulté : facile |
| Temps de préparation : 15 min |
| Temps de repos : 45 min |
| Temps de cuisson : 15 min |
| Temps total : 30 min + 45 min (repos) |
| Portions : 6 personnes |
| 150 g de poudre d’amandes |
| 200 g de sucre en poudre |
| 3 blancs d’oeuf (90 g) |
| 1 cuillère à café d’extrait de vanille |
Préparation :
- Dans un bol, fouetter les blancs d’oeufs avec le sucre en poudre jusqu’à obtenir une consistance semi-ferme et la formation avec le fouet d’un bec d’oiseau.
- Torréfier la poudre d’amande 15 min à 170°C.
- Incorporer délicatement et progressivement la poudre d’amande à la meringue en effectuant des mouvements lents de bas en haut avec une spatule. Ajouter l’extrait de vanille et mélanger délicatement.
- Placer la préparation dans une poche à douille et pocher les macarons sur du papier sulfurisé posé sur une plaque de cuisson en les espaçant de 2 à 3 cm les uns des autres.
- Laisser sécher 45 min à température ambiante.
- Préchauffer le four en mode statique à 170°C.
- Enfourner durant 10 min, tourner la plaque et poursuivre la cuisson durant 5 min jusqu’à ce qu’ils craquèlent légèrement.
- Sortir du four et laisser refroidir sur une grille.
- Servir et déguster !
Citation :
« La cuisine est un art, mais comme pour tout art, il faut connaître les techniques et le matériel. »
Nathan Myhrvold