Les Centennials, de préadolescents à jeunes adultes, représentent plus d’un quart de la population mondiale. Ils sont aussi appelés la « nouvelle génération silencieuse » en référence à la « génération silencieuse » de leurs arrière-grands-parents réputée travailleuse, peu revendicative et attachée aux valeurs d’autorité et de responsabilité.
De quoi s’agit-il ?
Les Centennials, ou génération Z, correspondent à la cohorte de personnes nées entre 1995 et 2011.
Qu’est-ce qui les caractérise ?
À la différence de leurs aînés qui ont progressivement adopté la technologie jusqu’à en faire un usage excessif et irrationnel, la génération Z l’a toujours pratiquée et l’utilise de façon sélective et utilitaire.
Parfois assimilés à des Millennials version 2.0., ils sont plus décomplexés, créatifs et proactifs.
Avides de connaissances rapides à assimiler et utiliser, les Z préfèrent créer seuls ou collaborer à plusieurs, plutôt que copier, sélectionner et partager des contenus tiers.
Ils font partie d’une communauté allant de soi à la différence de leurs parents qui s’étaient lancés dans une adhésion communautaire effrénée (via Facebook notamment).
Ils cherchent à afficher leur singularité et offrir une image d’eux-mêmes valorisante (selfies, petites vidéos en cercle discret et restreint).
Pour communiquer, ils privilégient les images, les vidéos courtes, les GIF ou les émojis aux textes. Cela leur semble plus instantané, percutant. Le marketing des marques a d’ailleurs repris à son compte ce « snack content », ou contenu au format court qui va droit au but.
Ayant toujours connu le chômage de masse, les Centennials sont plus préoccupés par le futur que les Millennials.
Surprotégés par leurs parents (« parents hélicoptères »), ils veulent travailler pour réussir alors que leurs aînés souhaitent vivre l’instant présent et avoir la meilleure expérience possible au travail.
Ils restent plus longtemps au domicile de leurs parents (phénomène Tanguy).
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