La langue française comporte de nombreuses nuances de syntaxe ou de grammaire ainsi qu’une grande richesse de mots et d’expressions. Enrichir son vocabulaire, c’est au delà de briller en société, entrer dans la nuance, préciser sa pensée et favoriser sa créativité.
Nous avons choisi 60 mots commençant par la lettre B à connaître et utiliser:
- Babélien : qui évoque la confusion des langues de la tour de Babel, la multiplicité des langues humaines
- Babiller : parler beaucoup de manière futile
- Babylonien : imposant, énorme
- Badin : qui aime à rire et plaisanter/ enjoué et léger
- Bafouer : traiter avec mépris outrageant/ tourner en dérision, en ridicule
- Baguenauder : s’amuser à des choses vaines et frivoles/ se promener en flânant
- Barbarisme : faute grossière de langage
- Béatitude : bonheur parfait
- Béjaune : jeune homme sot, inexpérimenté
- Belliciste : qui est partisan de la guerre, de la force dans le règlement des conflits
- Belligérant : qui prend part à une guerre
- Bémol : abaisser d’un demi-ton (« mettre un bémol« : radoucir son ton, ses manières)
- Bénéolent : qui a une odeur agréable
- Benoit : qui prend un air doucereux, avec hypocrisie
- Béotien : personnage lourd, peu ouvert aux lettres, de goût grossier/ Personne profane dans un domaine
- Bévue : méprise grossière due à l’ignorance ou l’inadvertance
- Biaiser : employer des moyens détournés
- Bicaméral : se dit d’un système ou régime politique à deux assemblées représentatives
- Bicéphale : qui a deux têtes/ qui est partagé entre deux chefs, deux éléments de direction
- Bien-pensant : dont les idées sont conformistes, conventionnelles
- Bienséance : caractère de ce qui convient, de ce qui sied bien
- Bienveillance : disposition favorable à l’égard de quelqu’un
- Biffer : effacer (ce qui est écrit), annuler, supprimer en rayant
- Bigarré : qui a des couleurs variées/ formé d’éléments divers
- Bigot : qui manifeste une dévotion outrée, étroite
- Billevesée : parole vide de sens, idée creuse
- Biotope : milieu biologique déterminé, offrant à un peuplement animal et végétal déterminé des conditions d’habitat relativement stables
- Blafard : d’une teinte pâle, sans éclat
- Blâmer : porter un jugement moral défavorable sur quelqu’un
- Blanc-seing : signature apposée en bas d’un papier contenant une partie non remplie (« donner son blanc-seing« : donner son autorisation, son accord total)
- Bluette : petit ouvrage littéraire léger et spirituel
- Bohème: personne qui mène une vie vagabonde, hostile aux règles bourgeoises
- Bon enfant : qui a une gentillesse simple et naïve
- Bonhomie: simplicité dans les manières, unie à la bonté du cœur
- Boniment: propos pour vendre une marchandise, séduire un client
- Borborygmes: bruits de voix incompréhensibles
- Borner: circonscrire, confiner
- Boudiner: serrer quelqu’un (vêtement)
- Bouffonner: se montrer prétentieux
- Bougonner: murmurer, gronder entre ses dents/ dire de façon indistincte
- Boulant: qui se désagrège facilement
- Bourru: rude, peu aimable, qui a des manières brusques
- Boutefeu: personne qui allume un feu, qui déclenche ou cherche à déclencher un conflit
- Boutoir: extrémité du groin du sanglier ou du porc (« coup de boutoir« : coup violent et répété »)
- Bovarysme : évasion dans l’imaginaire par insatisfaction
- Brasiller: scintiller (comme la braise)
- Bravache: faux brave qui fanfaronne
- Bravade: manifestation, démonstration de bravoure
- Bredouiller: parler d’une manière précipitée et peu distincte
- Brésiller: pulvériser, tomber en poussière
- Bréviaire: livre de l’office divin/ livre servant de modèle et contenant un enseignement indispensable
- Briguer: rechercher avec ardeur, empressement
- Brimade: épreuve vexatoire, vexation
- Brisure: cassure, fente
- Brocarder: railler par de petits traits moqueurs
- Brûle-pourpoint : sans préparation/ avec brusquerie
- Bucéphale: cheval célèbre d’Alexandre le grand/ cheval de parade ou de bataille
- Bucolique: qui a rapport à la vie des champs telle qu’évoquée dans la poésie pastorale
- But en blanc (De): sans préparation, brusquement
- Byzantin: qui évoque par son excès de subtilité, son caractère formel et oiseux, l’image traditionnelle de Byzance
Citation sur la langue française :
« La langue française est une femme. Et cette femme est si belle, si fière, si modeste, si hardie, touchante, voluptueuse, chaste, noble, familière, folle, sage, qu’on l’aime de toute son âme, et qu’on n’est jamais tenté de lui être infidèle. »
Anatole France