Un mouvement d’une grande actualité dans une société numérique où tout s’accélère
Le développement des technologies de l’information accélère notre rythme de vie en installant un culte de l’urgence, de l’immédiateté, du non réfléchi, de l’émotion fugace et de la sollicitation.
Le mouvement slow et ses recommandations à ralentir la cadence, à questionner le quotidien, à déconnecter, n’ont jamais été aussi actuels et… difficiles à appliquer.
Pour certains, les nouvelles technologies en simplifiant la complexité, en assumant les tâches chronophages pour nous dédier aux activités créatives, nous permettront de disposer plus librement de notre temps et de ralentir notre rythme de vie.
La technologie smart serait au service d’un mouvement slow : la smart and slow city, la smart and slow éducation….
De façon générale, le développement du mouvement slow est révélateur d’une prise de conscience individuelle et collective de la nécessité de s’orienter vers ce qui est bon, propre et juste, de se reconnecter avec ses valeurs, les autres et la Nature.
Si le message hédoniste qu’il véhicule recueille de plus en plus d’adhésion, son adoption passe par la reconnaissance de son efficacité économique et sociale. À titre d’illustration, le bonheur au travail est en vogue, car il entraîne une meilleure productivité ou le bio se développe, car les marges sont plus élevées.
À défaut, le mouvement slow né il y a plus de trente ans poursuivra sa diffusion lente dans un monde évoluant de plus en plus vite et s’approchant du point de non-retour sur le plan environnemental et social??