LE CARÊME : ses origines et ses traditions

Les traditions dans les différentes Églises

L’Église catholique romaine demande aux fidèles de jeûner au minimum les jours du mercredi des Cendres et du Vendredi saint. Les catholiques sont invités également à marquer le carême en se privant d’une chose qu’ils aiment, pas nécessairement de la nourriture.

L’importance et la rigueur du carême dans l’Église orthodoxe sont à la mesure de l’importance portée à la fête de Pâques, celle-ci rassemblant le plus grand nombre de fidèles dans les pays de tradition orientale.

Les Églises réformées n’imposent pas de pratiques de pénitence ou de jeûne, cette période étant centrée sur la prédication et la méditation. Si dans le luthéranisme on trouve parfois la recommandation de l’abstention de viande le Vendredi saint, le protestantisme ne donne aucune consigne particulière, suivant les Apôtres. Pour les protestants, le salut s’obtenant par la foi seule, il n’est pas besoin d’accomplir des œuvres de pénitence.

Temps de préparation à la refondation et à la renaissance, le Carême est une expérience humaine et spirituelle, une période de recentrage sur l’essentiel, de maîtrise de soi. Temps de préparation à la commémoration de la Passion et de la Résurrection du Christ, il est une parenthèse importante de prière, de partage et de jeûne pour les chrétiens.

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