RÉPLIQUES CULTE : florilège

Une réplique culte est une phrase célèbre et populaire provenant d’une œuvre de fiction (cinéma, théâtre, …). Elles sont souvent tirées d’une œuvre culte, originale, avant-gardiste, à laquelle un groupe d’admirateurs ou de fans dédie un véritable culte.

Une fois reprises par de nombreuses personnes, les répliques culte peuvent devenir un phénomène de mode, utilisées, détournées ou non, dans le domaine humoristique et publicitaire.

Quelques répliques culte au théâtre et au cinéma :

Théâtre
« Mais que diable allait-il faire dans cette galère ? » Molière dans Les Fourberies de Scapin
« Il faut manger pour vivre et non pas vivre pour manger. » Molière dans L’Avare, repris de Socrate
« Va, je ne te hais point. » Corneille dans Le Cid
« Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue. » Racine dans Phèdre
Cinéma américain
« Houston, on a un problème (Houston, we have a problem)» Réplique de l’astronaute James « Jim » Lovell (Tom Hanks) dans Apollo 13 (1995)
« Franchement, ma chère, c’est le cadet de mes soucis (Frankly, my dear, I don’t give a damn). » Réplique de Rhett Butler (Clark Gable) dans Autant en emporte le vent (1939)
« Eh bien… personne n’est parfait ! (Well… nobody’s perfect!) » Réplique de Osgood Fielding III (Joe E. Brown) dans Certains l’aiment chaud (1959)
« Au plaisir de te regarder, ma petite (Here’s looking at you kid). » Réplique de Rick Blaine (Humphrey Bogart) à Ilsa Lund (Ingrid Bergman) dans Casablanca (1942)
« Maman disait toujours, « la vie, c’est comme une boîte de chocolats : on ne sait jamais sur quoi on va tomber » (Mama always said life was like a box of chocolates, you never know what you’re gonna get). » Réplique de Forrest Gump (Tom Hanks) dans Forrest Gump (1994)
« Dieu crée les dinosaures. Dieu détruit les dinosaures. Dieu crée l’homme. L’homme détruit Dieu. L’homme crée les dinosaures (God creates dinosaurs. God destroys dinosaurs. God creates man. Man destroys God. Man creates dinosaurs). Répliques des docteurs Ian Malcolm (Jeff Goldblum) et Ellie Sattler (Laura Dern) dans Jurassic Park (1993)
« Tu vois, le monde se divise en deux catégories : ceux qui ont un pistolet chargé et ceux qui creusent. Toi, tu creuses (You see, in this world there’s two kinds of people, my friend: those with loaded guns, and those who dig. You dig). » Réplique de Blondin, alias « le Bon » (Clint Eastwood) dans Le bon la brute et le truand (1966)
« Je vais lui faire une offre qu’il ne peut pas refuser (I’m going to make him an offer he can’t refuse). » Réplique de Vito Corléone (Marlon Brando) dans Le Parrain (1972)
« Un jour, un des gamins du quartier a raccompagné ma mère jusqu’à la maison pour lui porter les courses. Vous savez pourquoi ? Par respect (One day, some of the kids from the neighborhood carried my mother’s groceries all the way home. You know why? It was outta respect). » Réplique de Henry Hill (Ray Liotta) dans Les Affranchis (1990)
« J’ai été interrogé par un employé du recensement. J’ai dégusté son foie avec des fèves au beurre et un excellent chianti (A census taker once tried to test me. I ate his liver with some fava beans and a nice chianti). » Réplique de Hannibal Lecter (Anthony Hopkins) à Clarice Starling (Jodie Foster) dans Le silence des agneaux (1991)
« Je sais ce que tu penses : « Est-ce qu’il a tiré six fois ou seulement cinq ? » En fait, pour te dire la vérité, dans tout ce bordel, j’ai perdu le compte moi aussi. Mais ceci est un 44 Magnum, le plus puissant soufflant jamais créé au monde, un calibre à vous arracher la tête. Tu ne dois te poser qu’une question : « Est-ce que je suis chanceux ? » Alors, ordure, tu l’es ou pas ? Réplique de Harry Callahan (Clint Eastwood) dans L’Inspecteur Harry (1971)
« Dans ce pays, il faut d’abord faire le fric. Et quand tu as le pognon, tu as le pouvoir. Et quand tu as le pouvoir, tu as toutes les bonnes-femmes (In this country, you gotta make the money first. Then when you get the money, you get the power. Then when you get the power, then you get the women). » Réplique de Tony Montana (Al Pacino) à Manny (Steve Bauer) dans Scarface (1983)
« Que la force soit avec toi (May the force be with you). » Réplique de plusieurs personnages dans la saga Star Wars, notamment dans Star Wars, épisode IV : Un nouvel espoir (1977)
« C’est à moi que tu parles ? (You talkin’ to me?) » Réplique de Travis Bickle (Robert De Niro) dans Taxi Driver (1976)
 — J’ai entendu une rumeur… que tu avais été mordu par un cobra royal ? — Oui, c’est vrai… mais après cinq jours de longue agonie… le cobra est mort Répliques de Barney Ross (Sylvester Stallone) et Booker (Chuck Norris)dans The Expendables 2 (2012)
(I heard another rumor that you were bitten by a king cobra. — Yeah. But after five days of agonizing pain, the cobra died)
Cinéma français
« Moi j’ai dit bizarre ? Comme c’est bizarre ! » Réplique de Monseigneur Archibald Soper (Louis Jouvet) à Irwin Molyneux (Michel Simon) dans Drôle de drame (1937)
« J’ai bon caractère, mais j’ai le glaive vengeur et le bras séculier. L’aigle va fondre sur la vieille buse. » Réplique de Charles Le Téméraire (Bernard Blier) dans Faut pas prendre les enfants du bon dieu pour des canards sauvages (1968)
« Atmosphère ! Atmosphère ! Est-ce que j’ai une gueule d’atmosphère ? » Réplique de Mme Raymonde (Arletty) à M. Edmond (Louis Jouvet) dans Hôtel du Nord (1938)
« Merci messieurs, c’était très bien. C’était très bien ! […] Vous, vous, vous c’était bien là-bas. Vous c’était bien … heu … enfin c’est euh … comme ci, comme ça. Dites-moi, vous, on ne vous a pas entendus, on ne vous entend jamais, hein ?! Vous n’arrêtez pas de bavarder ! Faites attention, faites très attention, hein ! Écoutez, j’ai une conception personnelle de l’ouvrage. Ce n’est pas assez triomphal, ce n’est pas assez orgueilleux ! De l’orgueil, bon sang ! […] C’est de la bouillie tout ça ! C’était pas mauvais, c’était très mauvais ! Voilà, exactement ! Alors reprenons ! Au 1723 ! Hop ! » Réplique de Stanislas Lefort (Louis de Funès) à son orchestre symphonique dans La Grande Vadrouille (1966)
« Si j’aurais su, j’aurais pas v’nu ! » Réplique de « Petit Gibus » (Martin Lartigue) dans La Guerre des boutons (1962).
« Lorsque je vois une abeille porter le pollen de fleurs en fleurs et perpétuer ainsi la vie, j’ai presque les larmes aux yeux. » Réplique de Bob Sain-Clar (Jean-Paul Belmondo) à Tatiana (Jacqueline Bisset) dans Le Magnifique (1973)
« Allô, Détresse Amitié, Joyeux Noël !» Réplique de Pierre Mortez (Thierry Lhermitte) dans Le père Noël est une ordure (1982)
« T’as d’beaux yeux, tu sais. » Réplique de Jean (Jean Gabin) à Nelly (Michèle Morgan) dans Le Quai des brumes (1938)
« Écoute Bernard, j’crois que toi et moi, on a un peu le même problème. C’est-à-dire qu’on peut pas vraiment tout miser sur notre physique, surtout toi. Alors si je peux me permettre de te donner un conseil, c’est : oublie que t’as aucune chance, vas-y fonce ! On sait jamais, sur un malentendu ça peut marcher. » Réplique de Jean-Claude Dusse (Michel Blanc) à Bernard Morin (Gérard Jugnot) dans Les Bronzés font du ski (1979)
« Patricia, mon petit, je ne voudrais pas te paraître vieux jeu ni encore moins grossier — l’homme de la Pampa, parfois rude, reste toujours courtois, mais la vérité m’oblige à te le dire : ton Antoine commence à me les briser menu ! » Réplique de Fernand Naudin (Lino Ventura) à Patricia (Sabine Sinjen) dans Les Tontons flingueurs (1963)
« Tu me fends le cœur ! » Réplique de César (Raimu) dans la scène de la partie de cartes de Marius (1931)
« T’as jamais rien réussi et tu ne réussiras jamais rien. C’est tout. Et tu sais pourquoi ? Parce que t’es vulgaire. Irrémédiablement vulgaire. Et non seulement t’es vulgaire, mais t’es ordinaire en plus. […] Ton seul orgueil c’est ta médiocrité. » Réplique de Jean (Jean Yanne) à Catherine (Marlène Jobert) dans Nous ne vieillirons pas ensemble (1972)

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