Le blanc-manger est un entremets sucré ou salé, à base de lait aromatisé, épaissi avec du riz, de la fécule de pomme de terre ou de maïs.
Il se présente comme un flan et doit son nom à sa parfaite blancheur. Il se distingue de la panna cotta qui est à base de crème et de gélatine.
Le blanc-manger est cité dans De agricultura (IIè siècle av. J.-C.) de Caton l’Ancien et dans le Cibarium album (Ier siècle av. J.-C.) de Marcus Gavius Apicius. L’introduction en Europe par les Arabes du riz et des amandes, au début du Moyen-Age, en a modifié la recette. On servait à Louis XII un blanc-manger sucré somptueux, consistant en du riz au lait assorti d’amandes et de filets de poulet relevé au verjus. Au XVIIIè siècle, le blanc-manger devient sucré et on lui ajoute de la gélatine. Des mets similaires au blanc-manger existent en Europe, tel le hwit moos danois au XIIIè siècle, le blanc desirree anglo-normand et le calijs néerlandais.
Niveau de difficulté : facile |
Temps de préparation : 20 min |
Temps de repos : – |
Temps de cuisson : Â 10 min |
Temps total :Â 30 min |
Ingrédients :  6 personnes |
0,5 l de lait d’amandes |
100 g de fécule de maïs |
30 g de sucre |
1 cuillère à café de miel |
cannelle |
1/2 zeste de citron et d’orange |
Préparation :
- Dans une casserole, verser la moitié du lait d’amande et ajouter la cannelle, le zeste d’agrumes et le sucre.
- Faire chauffer le lait et porter Ă Ă©bullition Ă feu doux.
- Mélanger la fleur de maïs dans un bol séparé avec l’autre moitié de lait d’amande en versant progressivement.
- Lorsque le lait commence à bouillir, ajouter le miel et le mélange de fleur de maïs et de lait.
- Aux premiers signes d’épaississement, sortir la casserole de feu tout en continuant à remuer.
- Continuer Ă travailler le mĂ©lange au fouet jusqu’à ce qu’il refroidisse.Â
- Verser dans des moules.
- Laisser refroidir à température ambiante, puis au réfrigérateur durant 2 ou 3 h.
- Démouler et décorer avec du caramel, de la cannelle ou des noix hachées.
- Servir et déguster !
Citation sur la cuisine :
« La cuisine, c’est le souvenir. »
Gerorges Simenon