LANGUE FRANÇAISE : 100 erreurs courantes à éviter !

Nous avons repris ci-dessous un ensemble d’erreurs courantes lors de l’écriture de la langue française.

ConfusionForme correcte
1ère / 1re – 2ème / 2eUn ordinal s’abrège 1er (premier), 1re (première) 2e (deuxième), 2d (second), 2de (seconde) 3e (troisième), 3es (troisièmes). Il faut rajouter un s au pluriel. Cela ne s’abrège pas : 1ère, 2ème, 2ième ou 2nd. 
À Paris / sur ParisLe nom d’une ville doit être précédé de « à » et non de « sur ». Précédé du verbe « partir », on utilise « pour ». 
À vélo / En vélo« À vélo » ou « à bicyclette » est la forme correcte.
AborigèneLe mot « aborigène » ne prend pas de r avant et après le b.
Acceptation / AcceptionLorsqu’il est question d’accepter, on parle d’acceptation. Le mot « acception » signifie « sens ».
Accentuation des majusculesOn accentue donc les lettres majuscules: « À la plage, les États-Unis, l’Île-de-France… »
Accro / AccrocAu sens de « déchirure », « accroc » prend un c final. On dit  » être « accro à quelque chose »
Accueil / AcceuilAccueil s’écrit « ueil » et non « euil » car le u suit directement le c alors que dans le mot fauteuil, le u suit la voyelle e.
Acquis / AcquitLe mot « acquis » vient du verbe « acquérir ». Le mot « acquit » est un substantif du verbe « acquitter » (« par acquit de conscience », « bon pour acquit). On écrit  « bien mal acquis».
AgressifLes mots « agressif, agression, agressivité » ne prennent qu’un seul g. 
Aigu, ambigu, contigu, exiguLes mots qui se terminent par la syllabe gu prononcée distinctement et suivie d’un e ou d’un i prennent un tréma sur cette voyelle : aiguë, ambiguë, ambiguïté, contiguë, exiguë, exiguïté. 
Aller : être allé  ou avoir étéOn ne doit pas employer « j’ai été » pour « je suis allé », « être » n’indiquant qu’un état.
Aller de pair, hors pairL’expression « aller de pair » signifie « aller ensemble en étant sur le même rang ». Elle n’a rien à voir avec une paire. 
Amorcer / InitierInitier signifie apprendre, enseigner ou instruire et non amorcer 
Apporter / Amener / Emporter / EmmenerOn apporte quelque chose chose et on amène quelqu’un (personne ou animal) 
-atre / -âtreLes mots en « -âtre » (verdâtre, plâtre, théâtre, etc.) prennent un accent circonflexe, à l’exception de ceux en « -iatre » (psychiatre, etc.). sauf « acariâtre » et « opiniâtre ».
Au temps pour moi / Autant pour moiAu temps pour moi signifie « Je me suis trompé », est issue du langage militaire. Dans une séquence d’ordres,  si on se trompe d’ordre, on revient « au temps précédent ».
Autrement« autrement plus » est incorrect
Aux dépens de / Aux dépends deLe verbe à l’origine de cette expression est « dépenser », et non « dépendre », d’où l’orthographe « aux dépens de »
Avoir envie de / à l’enviL’expression « à l’envi » ne prend pas d’e final.
 Ayant(s) droit[modifier le code]
Ayant(s) droitDans les expressions « ayant droit » et « ayant cause » « ayant » peut prendre la marque du pluriel. 
Bâfrer / se bâfrer« Bâfrer » signifie se goinfrer; « se bâfrer »est incorrect
Bailler / Bâiller / BayerOn écrit « bailler des fonds » (remettre de l’argent) et « bayer aux corneilles » (rêvasser). Lorsqu’on a sommeil, on « bâille », avec l’accent sur le a, et non sur le i.
Balade / BalladeUne « balade » est une promenade en langage familier.Une « ballade » est un poème ou une pièce musicale
  
ConfusionForme correcte
EnsembleCe mot étant un adverbe, il ne prend pas la marque du pluriel. On écrit « ils sont ensemble ». 
Bistouri – ScalpelLe bistouri, à lame fixe ou mobile, est utilisé par le chirurgien pour l’incision dans les chairs, alors que le scalpel, à lame fixe, est destiné à la dissection par le médecin légiste.
Ça me gratte / Ça me démangeEn langage soutenu, il ne faut donc pas écrire « ça me gratte » mais « ça me démange »
CauserLa tournure « causer à quelqu’un » est incorrecte. Il faut dire « causer avec quelqu’un ».
« Je suis fatigué, cela dit, je veux bien venir avec vous. »On ne peut donc pas dire ou écrire « ceci dit », il faut dire ou écrire « cela dit ». 
Censé / Sensé« Censé » est synonyme de « supposé », « sensé » signifie « qui a du sens ». 
C’est la faute de« c’est de la faute de » ou « c’est de ma faute » sont incorrects (c’est la faute de, c’est ma faute)
Conjecture/ conjoncture Conjecture » signifie « hypothèse » et ne doit pas être confondu avec « conjoncture », qui signifie « situation ».
Chargé de / En charge deIl faut écrire « chargé de » plutôt que « en charge de ».
Chiffre d’affaires On écrit toujours un chiffre d’affaires avec un « s » à affaires, car il s’agit du chiffre des affaires.
Chœur / CœurOn dit « chanter en chœur », « enfant de chœur » et non chanter en cœur ou enfant de cœur. De plus, cœur ne s’écrit pas coeur, et chœur ne s’écrit pas choeur.
Compte rendu / Procès-verbalcompte rendu ne prend pas de trait d’union.
Connexion / ConnectionOn écrit connexion et non connection
Contredisez / ContrefaitesLe verbe « contrefaire » se conjugue comme « faire » mais le verbe « contredire » se conjugue comme « médire ». 
Croivent / CroientCroivent est incorrect
Davantage / D’avantage(s)« Davantage » peut être remplacé par « plus (de) »; « d’avantage(s) » se substitue à « de bénéfice(s) ».
DeboutCet adverbe ne prend pas la marque du pluriel. « ils sont debout ».
Décade / DécennieUne décade est une période de dix jours, tandis qu’une décennie est une période de dix ans. 
Dénoter / Détonner Le verbe « dénoter » doit être suivi de la chose qu’il dénote ; il ne peut être employé seul. Détonner signifie hors du ton.
(Depuis) quelque tempsCette expression s’écrit toujours au singulier.
De suite et tout de suite« De suite » signifie à la suite, d’affilée. « Tout de suite » signifie dans très peu de temps, rapidement. On dit « je reviens tout de suite » et non « je reviens de suite ».
De temps à autreautre ne prend pas de s.
Différent / DifférendL’adjectif « différent » s’écrit avec un t. Le nom « différend » s’écrit avec un d.
Dites / Dîtes / Faites / Faîtes « Dites » ne prend pas d’accent au présent de l’indicatif ni au présent du subjonctif mais au passé simple.« Faîte » signifie « sommet, apogée ». On n’écrit jamais « faîtes » dans la conjugaison du verbe « faire » mais toujours « faites ».
  
ConfusionForme correcte
du / dûLe participe passé du verbe « devoir » prend un accent au masculin singulier.
Eh bien / Hé bien / Et bien / Eh ouiComme dans « Eh oui » ou « Eh non », il ne s’agit pas de « Et puis », mais de l’expression d’une exclamation. «
En matière de / En termes deToujours au pluriel, l’expression « en termes » signifie « dans le vocabulaire de » .
Enjôler / Enjoliver« enjôler » prend un accent circonflexe mais, il n’y en a pas sur le o d’« enjoliver ».
En son for intérieurLe mot « for » ne prend pas de t.
Espèce deLe nom espèce est un nom commun féminin 
Etc.« etc. » est la forme abrégée d’« et cetera » (ou « et cætera ». On ne doit donc pas écrire « … etc. », « etc… » ou « etc., etc. » uniquement « etc. ».
Être convenu que / Avoir convenu queLorsque l’on veut évoquer un accord passé entre plusieurs personnes, il convient de conjuguer le verbe avec l’auxiliaire être.
FomenterCe verbe ne prend pas de r après l’o.
Fort : se faire fort deDevant un infinitif, « se faire fort de » signifie « se prétendre capable de » et demeure invariable.
Fruste / FrustreL’adjectif « frustre » n’existe pas. Il faut dire « un homme fruste ».
GensUn adjectif ou un participe passé associé à gens peut être masculin ou féminin, selon sa place. S’il précède gens, il est féminin. S’il suit, il est masculin. 
Gent féminine / Gente féminineLa gent est un nom commun féminin qui signifie « la population » ou « le peuple ». Il n’y a donc aucun besoin de lui ajouter un e final.
Gril / GrillL’ustensile permettant de faire cuire à feu vif des aliments s’écrit gril; le restaurant où l’on mange des grillades grill. 
Faire bonne chèreL’expression « se régaler » s’écrit « faire bonne chère » (et non « faire bonne chair »)
Hiberner / Hiverner« Hiberner » a le sens d’hiberner pendant l’hiver, dormir d’un sommeil prolongé. « Hiverner » signifie « passer la mauvaise saison à l’abri ».
Hormis / Parmi À la différence d’« hormis »,  « parmi » ne prend jamais de s.
Inclus(e) / Inclu(e)Le participe passé du verbe inclure est « inclus » et non « inclu » (contrairement à exclure : exclu) 
Martyr / MartyreLe supplice s’écrit « martyre ». L’homme victime d’un martyre est un « martyr ».
Mourir / NourrirLe verbe « mourir » ne s’orthographie à l’infinif qu’avec un seul « r », contrairement au verbe « nourrir » .
Naviguant / NavigantOn écrit « en naviguant » avec un u, mais « personnel navigant » sans u.
Notre / Nôtre / Votre / VôtreLe déterminant ne prend pas d’accent. Ce dernier est réservé au cas où le mot n’est pas suivi d’un nom ou d’un groupe nominal (« Cet objet est nôtre »).
OccurrenceLes deux premières consonnes redoublées ne doivent pas être omises.
OpprobreCe mot est masculin.
Pallier / Pallier àLe verbe pallier est transitif direct : il admet donc un complément d’objet direct, sans préposition (« pallier une difficulté, pallier des problèmes » )
Parfois / Quelquefois / Des fois« Des fois » est plus familier que « parfois », mais ne constitue pas une faute de français. 
Petit déjeuner / Petit-déjeunerLe nom « petit déjeuner » ne prend pas de trait d’union. Celui-ci est réservé au verbe « petit-déjeuner ».
  
ConfusionForme correcte
Peut être / Peut-êtreOn écrit « peut-être », avec un trait d’union, lorsqu’il s’agit de l’adverbe qui peut être remplacé par « éventuellement, possiblement ou probablement ». 
Prémices / PrémissesCes homophones sont tous les deux féminins mais ne sont pas synonymes.
Primer« Primer sur » est incorrect, le verbe primer étant transitif direct. 
Profiter à / Bénéficier à quelqu’unQuelqu’un bénéficie de quelque chose, mais quelque chose ne bénéficie pas à quelqu’un. 
Quelque / Quel queLorsque le son « quel que / quelque » n’est pas suivi du verbe être, on écrit « quelque ».
Quoi que / QuoiqueQuoique signifie bien que; quoi que signifie quelle que soit la chose que.
Remercier pour – Remercier deLa préposition « pour » s’utilise lorsque le complément introduit est un nom.
Réveille-matinOn ne doit donc pas écrire « réveil-matin ».
Rien moins que / Rien de moins queRien de moins que a le sens de tout à fait, alors que rien moins que signifie aucunement.
Roder / Rôder« Rôder » signifie « errer de manière suspecte ». Dans tous les autres cas, on écrit « roder » sans accent.
Re-Lorsque l’on ajoute le préfixe « re- » à un mot commençant par un s suivi d’une voyelle, on double le s (« ressemer », « ressortir », « ressouder »). Il y a quelques exceptions : « resaler », « resalir », « resituer », « resonner ». On a le choix d’écrire le verbe « res(s)urgi
Satire / SatyreUne satire est une œuvre qui s’attaque à une personne ou à une institution en s’en moquant, un satyre est un demi-dieu de la mythologie grecque.
Savoir gréOn ne doit pas dire ni écrire « je vous en serais gré », mais « je vous en saurais gré ». 
Saynète / ScénetteLe mot « scénette » n’existe pas.
Se rappeler / Se souvenir « se rappeler » est un verbe transitif direct : on se rappelle quelque chose ou quelqu’un, alors qu’on se souvient de quelque chose ou de quelqu’un. 
Suite« De suite » signifie « d’affilée » . On ne doit donc jamais l’employer au sens de « tout de suite ».
Sur le plan / Au planOn écrit « sur le plan juridique » et non « au plan juridique ». On écrit « au niveau international » plutôt que « au plan international ».
Symptôme / SyndromeÀ la différence du mot « symptôme », le mot « syndrome » ne prend pas d’accent circonflexe.
Tache / TâcheUne tache est un travail; une tâche une marque.
Tel queLa locution « tel que », composée de l’adjectif tel et du terme de liaison que, s’accorde avec le nom auquel elle se rapporte et qui généralement précède. 
Tout autre / Toute autreAu sens de « complètement », « tout » est invariable devant un adjectif commençant par une voyelle ou un h muet. 
1,5 kilomètre(s)En français, le pluriel commence à deux. 
9 h (0)5 / 10 h (0)3 Il faut écrire « 9 h 5 », « 10 h 3 » et non 9h 05…
  

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Citation sur la langue française :

“Ce qui n’est pas clair n’est pas français.”

Antoine de Rivarol