L’ardéchois à la crème de marrons est un gâteau à base de farine, sucre, beurre levure, oeufs et de crème de marrons parfumé au rhum.
La crème de marrons, confectionnée à partir de pulpe de marrons, de sucre, et aromatisée à la vanille est utilisée en Ardèche dans la confection de nombreux gâteaux et entremets appréciés durant l’automne ou l’hiver.
Inventée en 1885 par l’industriel Clément Faugier qui cherchait à récupérer les brisures des marrons glacés créées accidentellement lors de la production, la crème de marrons contenait à l’origine des brisures de marrons glacés, de la pulpe de marrons, du sirop de confisage, du sucre et de la vanille. La marque crème de marrons de l’Ardèche a été déposée en 1924.
Aujourd’hui, elle est obtenue après un long pétrissage des marrons (variété de grosses châtaignes à ne pas confondre avec le toxique marron d’Inde) et ne contient pas forcément des marrons glacés. En France, la quantité de purée de marrons utilisée doit être au minimum de 38%.
| Niveau de difficulté : facile |
| Temps de préparation : 15 min |
| Temps de repos : – |
| Temps de cuisson : 40 min |
| Temps total : 55 min |
| Ingrédients : 6 personnes |
| 2 oeufs |
| 100 g de sucre |
| 100 g de farine |
| 100 g de beurre |
| 200 g de crème de marrons |
| 1 cuillère à soupe de levure chimique |
| 2 cuillère à soupe de rhum |
| 1 pincée de sel |
Préparation :
- Mettre les œufs dans un bol avec le sucre et 1 pincée de sel.
- Mélanger jusqu’à obtenir une consistance crémeuse de couleur pâle.
- Ajouter progressivement la farine et la levure tamisées ensemble.
- Ensuite, ajouter le beurre ramolli, la crème de marrons et le rhum.
- Bien mélanger jusqu’à obtenir une pâte homogène.
- Verser dans un moule de 23 cm de diamètre, préalablement chemisé, beurré et fariné légèrement.
- Préchauffer le four à 150°C.
- Enfourner durant 40 min environ.
- Sortir et laisser refroidir.
- Servir et déguster !
Citation sur la cuisine :
“Chaque nation aime sa cuisine. Elle la considère comme la meilleure de toutes. Chacune a raison, car elle ne peut s’en passer.”
Édouard de Pomiane