Le soleil de Marcillac est une fouace (gros pain en forme de couronne élaboré dans le Rouergue et la Haute-Auvergne) ronde et aplatie, à base de farine de froment, poudre d’amandes, beurre, sucre, oeufs, levure et eau de fleur d’oranger.
Ce gâteau dispose d’un trou central munie d’une étoile (« oreilles ») figurant le soleil, et de « cornes » sur le pourtour (orteils ») pour les rayons. Il est doré à l’oeuf. Des amandes servent de décor et le tout est parsemé de sucre casson. Il existe en différents formats de 15 à 30 cm.
Spécialité de Marcillac en Aveyron, il était fabriqué le lundi de Pentecôte pour célébrer la Saint Bourrou, fête païenne au cours de laquelle les bourgeons de vigne étaient bénis. Durant cette journée, les familles de Marcillac apportaient des soleils et du vin de Marcillac. Aujourd’hui, ce gâteau est consommé tout au long de l’année.
Niveau de difficulté : facile |
Temps de préparation : 35 min |
Temps de repos : – |
Temps de cuisson : 30 min |
Temps total : 1h 5 min |
Ingrédients : 6 personnes |
500Â g de farine de froment |
3Â oeufs |
1 cuillère à café de levure chimique |
180Â g de sucre |
125Â g de beurre doux mou |
1 sachet de sucre vanillé |
1 c. à s. de fleur d’oranger |
1 jaune d’œuf |
50 g d’amandes ou de noix |
Préparation :
- Mettre tous les ingrédients, sauf les amandes, dans un grand bol.
- MĂ©langer.
- Faire tomber la farine des parois du bol avec une cuillère et poursuivre le pétrissage jusqu’à l’obtention d’une pâte dure.
- Etaler la pâte sur un plan de travail légèrement fariné.
- Faire une forme ronde de 30 cm de diamètre et de 1,5 cm d’épaisseur.
- Inciser une croix au centre (1) et rabattre les coins vers l’extérieur (2)..
- Entailler le pourtour du soleil sur 5 cm de long pour former des dents (3).
- Croiser les dents deux par deux pour former les rayons du soleil (4).
- Dorer au jaune d’œuf et éparpiller les amandes sur le dessus.
- Préchauffer le four à 180°C.
- Enfourner durant 30 min environ.
- Sortir et laisser refroidir.
- Servir et déguster !
Citation sur la cuisine :
« La cuisine ne se mesure pas en termes de tradition ou de modernité. On doit y lire la tendresse du cuisinier. »
Pierre Gagnaire