Le pesto est une préparation culinaire de Ligurie (région de Gênes dans le nord-ouest de l’Italie) à base de basilic, pignons de pin, huile d’olive, ail et de fromage râpé (pecorino romano et/ou parmigiano reggiano). Le basilic employé est généralement du basilic de Gênes.
En dialecte génois, pesto se prononce « péstou » (participe passé du verbe génois pestâ, « piler »). Le « o » se prononçant comme le « ou » français, cela a donné en Provence, par transmission orale, le terme « pistou ». Le pistou est un cousin provençal du pesto, généralement préparé sans pignons. Ce sont des Génois immigrés à Marseille et à Nice à partir de 1850 qui ont introduit le pesto devenu l’ingrédient essentiel de la soupe au pistou.
En Italie, il est utilisé dans les entrées, comme les gnocchis, le minestrone et les pâtes (linguine, tagliatelles ou lasagnes). En dehors de sa région d’origine et notamment à l’étranger, il est parfois utilisé avec les pizzas, les carpaccios ou les steaks.
Il existe de nombreuses autres variétés de pesto : pesto rosso (à la tomate fraîche ou séchée, appelé aussi portofino), pesto d’hiver (où le basilic est remplacé par des épinards).
Niveau de difficulté : facile |
Temps de préparation : 15 min |
Temps de repos : – |
Temps de cuisson : 40 min |
Temps total : 55 min |
Ingrédients : 6 personnes |
60 g de basilic |
35 g de pecorino |
25 g de parmesan |
2 gousses d’ail |
1 c. à s. de pignons de pin |
100 ml d’huile d’olive extra vierge |
gros sel |
Préparation :
- Laver les feuilles de basilic et sécher feuille à feuille.
- Mettre le basilic dans un mortier en marbre ou dans un bol.
- Ajouter l’ail haché, les pignons de pin, le fromage pecorino et le parmesan râpé, puis commencer à marteler ou à fouetter.
- Ajouter l’huile d’olive extra vierge, saler et mélanger jusqu’à l’obtention d’une crème lisse.
- Transférer le pesto dans un bol.
- Recouvrir d’un peu d’huile d’olive et d’un film plastique et conserver au réfrigérateur.
- Utiliser et déguster !
Citation sur la cuisine :
« Il n’y a pas d’amour plus sincère que l’amour de la nourriture. »
George Bernard Shaw