ACCRAS DE MORUE MAISON : la recette facile

Les accras de morue ou akras sont de petits beignets frits à la morue, aux herbes, aux épices, relevés au piment de Cayenne.

Mise en bouche traditionnelle de la cuisine antillaise et guyanaise, certaines variantes sont préparées avec d’autres poissons, des crustacés ou des légumes.

Les accras ou « marinades » aux Antilles et en Guyane sont d’origine africaine. Le terme acra est dérivé du mot yoruba akara signifiant « beignet de haricots ». En Guadeloupe, en Martinique et à Haïti, ils sont de consistance légère, moelleux et croustillants, relevés au piment de Cayenne, à la sauce chili, ou au Tabasco. Des accras aux légumes sont traditionnellement consommés le Vendredi saint dans les familles catholiques pratiquantes des Antilles.

Niveau de difficulté : facile
Temps de préparation : 25 min
Temps de repos : –
Temps de cuisson : 20 min
Temps total : 45 min 
Ingrédients : 5 personnes
150 g de morue
150 g de farine
1 œuf
1 gousse d’ail
75 ml de lait
1/2 sachet de levure
persil
piment oiseau
piment de Cayenne
ciboulette
sel
poivre

Préparation :

  • Faire dessaler la morue dans un un grand récipient rempli d’eau durant plusieurs heures. Changer l’eau régulièrement.
  • Faire chauffer une casserole d’eau. Ajouter la morue et faire cuire durant 15 min.
  • Égoutter la morue, enlever les arrêtes. Émietter la chair avec les doigts.
  • Dans un bol, mélanger la farine, la levure et les œufs.
  • Ajouter petit à petit le lait tout en remuant pour éviter la formation de grumeaux.
  • Couper le persil et la ciboulette. Couper le piment en petits morceaux. Écraser l’ail au pilon. Les ajouter à la pâte.
  • Incorporer la morue à la préparation.
  • Assaisonner et laisser reposer environ 45 min.
  • Faire chauffer l’huile de friture.
  • Plonger dans l’huile chaude des cuillerées de pâte et laisser dorer quelques minutes.
  • Retourner à mi-cuisson.
  • Égoutter sur du papier absorbant.
  • Servir chaud.
  • Déguster !

Citation sur la cuisine :

“La bonne chère et le bon vin réjouissent le cœur du gastronome.”

Antonin Carême

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