ZLABIA, GÂTEAU AU MIEL

La zlabia, ou zelabia est une confiserie de la cuisine orientale traditionnelle à base de sucre, farine, miel et cardamome, parfois colorée en rouge à la forme hélicoïdale. La surface, une fois plongée dans le sucre ou le miel, est légèrement craquante.
Entre le gâteau et la confiserie, elle est préparée au Maghreb principalement lors du mois de ramadan. La zlabia de l’Est algérien est à base de semoule. Une variante appelée mkharek est préparée à Béja (Tunisie), une autre variante appelée chebbakia est très prisée au Maroc durant le mois de Ramadan. On la retrouve également dans les pays du Moyen-Orient (Iran, Irak, Jordanie, Syrie, …), les pays de l’Est africain (Zanzibar, Comores ou Mayotte) et dans le sous-continent indien.

Niveau de difficulté : facile
Temps de préparation : 10 min
Temps de repos :
Temps de cuisson : 10 min
Temps total : 20 min
Ingrédients : 6 personnes
Pâte :
250 g de farine
250 ml d’eau
6 g de levure de boulanger
2 g de safran ou de pistils de safran
Sirop :
150 g de sucre
100 g de miel
300 ml d’eau
60 ml d’eau de fleur d’oranger

Préparation :

  • Dans un grand bol, mélanger la farine avec la levure puis verser l’eau et mélanger jusqu’à l’obtention d’une pâte lisse.
  • Recouvrir le bol et laisser reposer durant 1h.
  • Ajouter le safran, mélanger et laisser reposer.
  • Dans une casserole, faire bouillir l’eau avec le sucre et laisser cuire durant 5 min.
  • Sortir du feu, verser dans un bol, ajouter l’eau de fleur d’oranger et le miel, mélanger puis laisser tiédir.
  • Dans une friteuse, faire chauffer l’huile.
  • Mettre la pâte dans une poche à douille.
  • Dans l’huile chaude, former des spirales en partant de l’extérieur vers l’intérieur.
  • Laissez cuire jusqu’à obtenir une couleur dorée.
  • Égoutter sur du papier absorbant et plonger ensuite dans le sirop.
  • Déposer ensuite sur une plaque munie de papier sulfurisé et laisser refroidir.
  • Passer une seconde fois dans le sirop.
  • Servir et déguster.

Citation sur la cuisine :

“Une bonne cuisine est l’engrais d’une conscience pure.”

Nicolas-Toussaint des Essarts