CRAQUELINS DE BAUME-LES-DAMES

Simple pâte levée dorée et croustillante en forme de 8, le craquelin est une ancienne spécialité de l’Abbaye de Baume-les-Dames.
Selon la légende, Saint Martin, passant un jour à Baume, attacha son âne à la porte du monastère et y entra pour se rafraîchir. L‘âne, trouvant le temps long, s’échappa. Saint Martin demanda l’aide de la population pour retrouver son âne. On souffla dans des cornets et des arrosoirs pour imiter le braiment de l’âne qui finit par répondre. Ramené dans les rues de la ville, il était suivi d’une troupe d’enfants qui remplissaient joyeusement leurs poches des crottins qu’il laissait tomber sur son chemin. Selon ce conte populaire, Saint Martin, par reconnaissance, aurait transformé ces crottins en craquelins. Les craquelins étaient nés.

Niveau de difficulté : facile

Temps de préparation : 20 min

Temps de repos : 3 h 30 min

Temps de cuisson : 15 min

Temps total : 35 min + 3 h 30 min (repos)

Ingrédients : environ 25 craquelins

300 g de farine

150 g de beurre fondu

150 ml de lait

75 g de sucre

25 g de levure de boulanger

1 gros œuf

Préparation :

• Sur un plan de travail, verser la farine, le sucre et le sel. Mélanger.
• Faire une fontaine au centre et y verser le beurre fondu, le lait et travailler le tout vigoureusement.
• Mélanger avec le levure.
• Former une boule de pâte.
• Mettre dans un bol, couvrir d’un linge propre à température ambiante à l’abri des courants d’air.
• Laisser lever 3 à 4 h au chaud jusqu’à ce que la pâte double de volume.
• Reprendre la pâte et étaler sur un plan de travail.
• Façonner de petits boudins de pâte de 15 à 20 cm de longueur et 2 à 3 cm d’épaisseur.
• Former des huits.
• Laisser lever 30 min.
• Badigeonner de jaune d’œuf battu.
• Préchauffer le four en mode statique à 170°C.
• Enfourner durant environ 7 à 8 min. Retourner et laisser cuire environ 7 à 8 min de plus jusqu’à obtenir une belle couleur dorée.
• Sortir et laisser refroidir.
• Servir et déguster !

Citation sur la cuisine :

« On peut rendre le monde meilleur avec la cuisine. »

Pierre Gagnaire