Depuis le début des années 1990, l’individualisme, la peur de l’avenir et de l’échec poussent les parents à rechercher l’excellence dans l’éducation et le développement de leur enfant. Pour ces hyperparents surinvestis, surstimulants et surprotecteurs, il s’agit de tout mettre en œuvre pour protéger, nourrir, stimuler et assurer la réussite sociale de leur enfant.
Comment définir l’hyperparentalité??
Il s’agit de parents très exigeants envers eux-mêmes qui recherchent à tout prix le bonheur et la réussite de leur enfant. Pour ce faire, ils exercent sur lui une sur-stimulation et une sur-protection de tous les instants.
L’intention de départ est toujours naturelle, positive et noble. Néanmoins, l’hyperparent finit toujours par en faire trop, surétouffant, surprotégeant, surinvestissant et surachetant l’enfant, avec des conséquences néfastes pour l’enfant et lui-même.
Quels sont les différents types d’hyperparents??
En fonction de leurs agissements principaux, les hyperparents peuvent s’apparenter à :
- des parents hélicoptères tournant en permanence autour de leur enfant, attentifs à tout ce qui le touche, exerçant une vigilance exacerbée et constante dans le but de de tout contrôler?;
- des parents drones recherchant le meilleur pour leur enfant, pour son éducation (meilleure école, meilleur professeur…) ou son développement personnel (meilleures fréquentations, meilleure alimentation) ;
- des parents curling, tels les parents supporter, qui mettent la pression sur leur enfant pour pratiquer un sport ou un instrument. Ils n’agissent que pour le bonheur présent de l’enfant et de sa réussite future. La métaphore du curling évoque l’acte éducatif (celui-ci prend la forme d’un «?lancer?» harmonieux suivi d’un «?lâcher?» au bon moment en vue de mettre l’enfant en position d’atteindre la cible), mais suggère aussi ses dérives (les joueurs balayant énergiquement devant le palais pour qu’il évolue vers l’objectif)…
- des parents tigres faisant tout pour armer leurs enfants en leur inculquant de solides habitudes de travail et les forçant à acquérir des compétences professionnelles exigeantes (mathématiques, sciences). Ces exigences très élevées, voire irréalistes en termes de résultats, sont essentiellement scolaires. Elles occultent les aptitudes sociales, relationnelles ou émotionnelles.
- des parents passionnés faisant en sorte que le chemin de leurs enfants soit semé d’aucune embuche?;
- des parents chauffeurs passant leur vie à véhiculer leur enfant d’une activité extra scolaire à l’autre, remplissant son agenda et choisissant ses amis?;
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Pour ma part je n’ai pas été si pire que ca ..
De toute manière je ne crois pas que ce genre de comportement rend l’enfant plus heureux et ne font que nuire plus qu’autre chose aux enfants