L’Épiphanie ou « Théophanie » (« manifestation de Dieu ») est une fête chrétienne ayant lieu le 6 janvier qui célèbre la visite, l’hommage et l’adoration des rois mages envers le Messie venu au monde. Dans certains pays comme la France, où l’Épiphanie n’est pas un jour férié, elle peut se fêter le deuxième dimanche après Noël. Depuis le Moyen Âge, une « galette des Rois » ou un « gâteau des Rois », pâtisseries contenant une fève, sont servis ce jour-là ; celui ou celle qui trouve la fève étant nommé « roi » ou « reine ».
Quelles en sont les origines ?
Dans les temps antiques, l’Épiphanie faisait partie du cycle de Noël qui atteignait son apogée le jour du solstice d’hiver, le 22 décembre. La nuit la plus longue de l’année préfigurait le rallongement des jours et la renaissance de la Lumière. La célébration païenne de la Lumière se prolongeait après le 25 décembre durant 12 jours et 12 nuits et prenait fin le 6 janvier.
La date de l’Épiphanie correspondait aussi à la fête païenne romaine des Saturnales durant laquelle la hiérarchie sociale et la logique des choses pouvaient être renversées (un condamné à mort pouvant devenir « roi » le temps des réjouissances; un jeune soldat, roi ; un « esclave », le maître).
Jusqu’à la fin du IVè siècle, l’Épiphanie était l’unique fête chrétienne « de la manifestation du Christ dans le monde » exprimée par la venue et l’adoration des mages et d’autres épisodes (le baptême dans le Jourdain, les noces de Cana). A partir du Vè siècle, l’Église d’Occident célébra la naissance de Jésus le 25 décembre (Noël) et la manifestation aux païens en la personne des mages le 6 janvier.
Depuis l’introduction de la fête de la Nativité, l’Épiphanie revêt un sens spécifique selon les confessions ou les cultures.
Citation sur les fêtes :
« Fêtes nationales ?…Fêtes religieuses ?… Le peuple n’est pas toujours tellement regardant, quant à l’origine de ses joies. Pourvu qu’il s’amuse, il n’en demande pas davantage. »
Francis Blanche
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