FRANCOPHONIE : origines, organisation et missions

La francophonie ou monde francophone ou espace francophone désigne l’ensemble des personnes et des institutions qui utilisent le français comme langue de première socialisation, langue d’usage, langue administrative, langue d’enseignement ou langue choisie.

Elle renvoie aussi bien aux pays francophones qu’aux pays ou régions membres de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) qui parlent majoritairement ou partiellement français; le français n’étant pas obligatoirement leur langue officielle nationale ou régionale.

Le français est la cinquième langue la plus parlée au monde avec 274 millions de locuteurs ou 4 % de la population mondiale.

220 millions en font un usage quotidien (+ 7 % entre 2012 et 2016). Le nombre de francophones approchera les 700 millions en 2050 ou 8 % de la population mondiale (1 personne sur 12), 85 % de ces francophones étant Afrique. D’après l’OIF , plus de 125 millions de personnes suivraient un enseignement du ou en français dans le monde, sans compter celles inscrites dans les alliances françaises et les élèves dans d’autres établissements (lycées français,…).

Le drapeau officiel de l’OIF représente un cercle, subdivisé en cinq arcs de couleurs différentes. A l’image du drapeau olympique, il représente les cinq continents; les couleurs étant identiques, outre le violet remplaçant le noir.

Son histoire

Le terme de francophonie « inventé » par Onésime Reclus a été popularisé par Léopold Sédar Senghor. Il s’agit de la conscience d’avoir en commun une langue et une culture francophones, de faire partie d’une communauté d’intérêt.

Menacés par l’influence de la culture anglo-américaine après la Seconde Guerre mondiale, la communauté francophone a décidé de s’unir pour défendre :

  • les spécificités de la langue française, jugée plus précise que la langue anglaise;
  • l’ «exception culturelle francophone » fondée sur une grande diversité culturelle.

Selon Léopold Sédar Senghor, « la création d’une communauté de langue française […] exprime le besoin de notre époque, où l’homme, menacé par le progrès scientifique dont il est l’auteur, veut construire un nouvel humanisme qui soit, en même temps, à sa propre mesure et à celle du cosmos »

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