SACHA GUITRY : 60 mots d’esprit d’anthologie

Il faut parler de soi sans trop en avoir l’air : tirer son épingle du Je.
Il n’y a d’outrageant pour une femme qu’une chose… n’être pas désirée !
Il paraît qu’on passe la moitié de sa vie à vouloir des choses qui sont faites pour les autres !
Il y a des gens qui parlent, qui parlent, qui parlent – jusqu’à ce qu’ils aient enfin trouvé quelque chose à dire.
Il y a des gens sur qui on peut compter. Ce sont généralement des gens dont on n’a pas besoin.
Il y a toute une catégorie d’hommes qui ne font la cour qu’aux femmes fidèles… et qui seraient bien embarrassés si les femmes leur disaient : » Allons-y ! « 
J’ai observé que, d’ordinaire, on se dit « au revoir » quand on espère bien qu’on ne se reverra jamais – tandis qu’en général on se revoit volontiers quand on s’est dit « adieu ».
J’estime qu’un amour qui ne prend pas naissance d’une façon clandestine ne peut pas devenir un amour très profond !
Je suis contre les femmes, le plus contre possible.
L’argent n’a de valeur que quand il sort de votre poche. Il n’en a pas quand il y rentre.
L’homme qui a réussi est celui qui peut gagner plus qu’une femme peut dépenser ; la femme qui a réussi est celle qui est arrivée à trouver un tel mari.
Le célibat ? On s’ennuie. Le mariage ? On a des ennuis.
Le hasard est le travestissement favori du destin.
Le luxe est une affaire d’argent. L’élégance est une question d’éducation.
Le mariage c’est résoudre à deux les problèmes qu’on n’aurait pas eus tout seul.
Le mariage est comme le restaurant : à peine est-on servi qu’on regarde ce qu’il y a dans l’assiette du voisin.
Les hommes n’ont que ce qu’ils méritent. Les autres sont célibataires !
Les révolutions sont toujours faites au nom de principes admirables, formulés par deux ou trois grands hommes mécontents de leur sort et qu’on n’a pas couverts d’honneurs comme ils le méritaient.
Les voyages, ça sert surtout à embêter les autres une fois qu’on est revenu !
Ma fortune, c’est mon amour… elle est incalculable.
Nous ne pensons qu’à l’argent. Celui qui en a pense au sien, celui qui n’en a pas pense à celui des autres.
Nous sommes loin de nous douter des services que pourraient nous rendre nos défauts si nous savions les mettre en oeuvre.
On dit que l’argent ne fait pas le bonheur. Sans doute veut-on parler de l’argent des autres.
Rien n’est plus abominable que des inquiétudes, qui ne sont pas fondées.
Si le plus grand plaisir des hommes est de se payer les corps des femmes, le plus grand plaisir des femmes est de se payer la tête des hommes.
Si nous donnions à une femme tout ce qu’elle désire, elle trouverait à désirer des choses que nous ne pouvons pas leur donner.
Un livre de cuisine, ce n’est pas un livre de dépenses, mais un livre de recettes.
Un mariage est rarement un mariage de raison, mais un divorce est toujours un divorce de raison : on se connaît.
Un moment, nous avons vécu côte à côte. Puis, nous fûmes dos à dos. A présent, nous sommes face à face.
Une femme doit avoir trois hommes dans sa vie : un de soixante ans pour le chèque ; un de quarante ans pour le chic ; et un de vingt ans pour le choc.

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