Le Pão de Deus ou Pain de Dieu est une viennoiserie originaire du nord du Portugal. Genre de pain au lait couvert de noix de coco, il est aussi appelé arrufada ou estaladinho et se déguste traditionnellement le jour de la Toussaint.
À la Toussaint, les enfants descendent dans les rues pour réclamer ce délice traditionnel portugais. Appelé «muffin» dans certaines régions du pays, ce petit pain au lait sucré est l’une des recettes les plus connues du pays.
Niveau de difficulté : facile |
Temps de préparation : 15 min |
Temps de cuisson : 35 min |
Temps de repos : 2 h |
Temps total : 2 h 50 min |
4 personnes |
Pain : |
300 g de farine |
175 ml de lait chaud |
60 g de sucre |
50 g de beurre |
1 œuf |
1 cuillère à soupe de rhum |
10 g de levure de boulanger |
1/2 zeste de citron |
1 pincée de sel |
Garniture : |
50 g de noix de coco râpée |
50 g de sucre en poudre |
1 gros œuf |
Pâte à pain :
- Dissoudre la levure dans 25 ml de lait tiède.
- Verser dans un bol 60 g de farine et faire un trou au centre. Y verser la levure diluée dans le lait et ajouter l’œuf.
- Bien mélanger et laisser lever jusqu’à ce que la pâte grossisse.
- Dans un autre bol, verser le reste de la farine et ajouter le beurre ramolli et le sucre au centre. Ajouter également la pincée de sel, le rhum, le zeste de citron et la levure.
- Pétrir tout en ajoutant le lait restant petit à petit jusqu’à obtenir une masse homogène.
- Laisser lever à nouveau jusqu’à ce que la pâte double de volume.
- Munir une plaque à pâtisserie de papier sulfurisé.
- Diviser la pâte en petites boules de 80 g environ et laisser lever.
Garniture et finition :
- Mélanger la noix de coco avec le sucre et les œufs.
- Disposer le mélange sur les boules une fois qu’elles ont levé.
- Préchauffer le four à 170° C (four statique).
- Enfourner durant environ 20 min. Bien surveiller la cuisson.
- Sortir du four et saupoudrer de sucre glace.
- Laisser refroidir.
- Déguster seul avec du beurre ou de la confiture !
Citation sur la cuisine :
« La cuisine, c’est un peu comme le cinéma. C’est l’émotion compte. »
Anne-Sophie Pic