SERGE GAINSBOURG : formules d’anthologie

La connerie, c’est la décontraction de l’intelligence. Alors, parfois, je me permets d’être con sciemment.
La laideur a ceci de supérieur à la beauté qu’elle ne disparaît pas avec le temps.
La mort a pour moi le visage d’une enfant Au regard transparent.
La vie est belle, qu’est ce que tu veux, je suis fou quelque part. Je vais crever, je pense, sans blé, sans un rond, mais peu importe. Je ne veux pas donner à Charlotte et à Lulu un handicap de milliardaire, voilà.
La vie ne vaut d’être vécue Sans amour.
Le masque tombe, l’homme reste, et le héros s’évanouit.
Le soleil est rare et le bonheur aussi. L’amour s’égare au long de la vie
Le succès et la gloire ne nous griseront jamais que les tempes.
Les cigarillos ont cet avantage d’faire le vide autour de moi.
Mais qui sans amour Existe ?
Mieux vaut ne penser à rien Que ne pas penser du tout.
Mieux vaut pleurer de rien Que de rire de tout.
Mieux vaut ton absence que ton indifférence.
Moi je mourrai d’une maladie très simple : le retrait exténué de la vie.
Notre sale gueule on y peut rien D’ailleurs nous les affreux J’suis sûr que Dieu Nous accorde Un peu de sa miséricorde.
On prend les femmes pour ce qu’elles ne sont pas, et on les laisse pour ce qu’elles sont.
On se souvient de rien, et puisqu’on oublie tout, rien c’est bien mieux que tout.
Peut-on jamais savoir par où commence Et quand finit l’indifférence ?
Qu’importe injures un jour se dissiperont comme volute Gitane.
Qu’importe le temps, qu’emporte le vent, mieux vaut ton absence que ton indifférence.
Quand la petite lampe rouge de l’amour s’allume, c’est que la partie est perdue.
Quand on n’a pas ce que l’on aime Faut aimer ce que l’on a.
Qui ne s’est jamais laissé enchaîner Ne saura jamais ce qu’est la liberté.
Qui promène son chien est au bout de la laisse.
Rendre l’âme ? D’accord, mais à qui ?
Rien c’est bien mieux, rien C’est bien mieux que tout.
Sais-tu ma petite fille pour la vie il n’est pas d’antidote.
Sait-on jamais Où va une femme Quand elle vous quitte Où elle s’en va Quand elle s’en va ?
Si j’avais à choisir entre une dernière femme et une dernière cigarette, je choisirais la cigarette : on la jette plus facilement !
Si j’étais Dieu, je serais peut-être le seul à ne pas croire en moi.
Tu es faible tu es fourbe tu es fou Tu es froid tu es faux tu t’en fous.
Un poison violent, c’est ça l’amour Un truc à pas dépasser la dose.

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