Le petit janot ou jeannot est un biscuit triangulaire à base de farine, eau et sel, parfumé à l’anis, non sucré et très sec, de couleur jaune pâle.
Celui-ci est d’abord échaudé (poché à l’eau bouillante) et sorti de l’eau dès qu’il remonte à la surface. Une fois égoutté, il est cuit à four très chaud une vingtaine de minutes.
La recette des échaudés existe en France depuis le Moyen Âge. Vers 1814, un artisan d’Albi, Jean Barthélémy Portes, eut l’idée d’ajouter de l’anis à la pâte des échaudés et baptisa sa création de son prénom… À la fin des années 1850, un parent de Jean Barthélémy, Jean dit « Petit Jeannot » Vié, devint le spécialiste du petit jeannot et de la gimblette, en produisant par centaines de milliers chaque année.
Le petit jeannot est traditionnellement trempé dans un verre de vin parfumé à la cannelle, du café ou du thé pour l’attendrir.
Niveau de difficulté : facile |
Temps de préparation : 15 min |
Temps de repos : – |
Temps de cuisson : 20 min |
Temps total : 35 min |
Ingrédients : 6 personnes |
750 g de farine |
500 ml d’eau |
15 g d’anis ou de graines de fenouil |
1,5 sachet de levure |
6 c. à s. de sucre roux |
1 pincée de sel |
Préparation :
- Dans un bol, verser la farine, le sel, la levure et l’anis. Mélanger.
- Ajouter l’eau et mélanger jusqu’à obtenir une pâte dure.
- Travailler la pâte sur un plan de travail fariné.
- Mettre dans un récipient, couvrir avec un linge propre et laisser reposer environ 3h.
- Étendre au rouleau sur une épaisseur d’environ 1 cm et découper en triangles réguliers de 3 cm de côté.
- Piquer à la fourchette.
- Pocher dans de l’eau bouillante salée.
- Attendre qu’ils remontent à la surface, les sortir avec une écumoire et égoutter sur un linge.
- Placer sur la plaque de pâtisserie munie de papier sulfurisé.
- Préchauffer le four en mode statique à 175° C.
- Enfourner environ 15 à 20 min.
- Sortir et laisser refroidir.
- Servir et déguster !
Citation sur la cuisine :
“La cuisine d’un groupement humain est le reflet du ciel, de la terre, des eaux du pays où il est fixé.”
Édouard de Pomiane