Comment se libérer de cette emprise nocive ?
Le statut parental ne donne pas droit à la maltraitance. Même si cela est plus facile à dire qu’à faire, l’enfant doit essayer de réaliser la toxicité de cette relation, la refuser intérieurement, se rebeller et tenter d’échapper aux abus en :
- posant des limites,
- éveillant son esprit critique,
- se valorisant,
- se libérant de l’emprise culpabilisante et maltraitante,
- prenant le large pour se protéger.
Il ne doit pas hésiter à se confier, à demander de l’aide à des personnes bienveillantes de son entourage, à l’assistance sociale…
Un travail de reconstruction passe par l’apprentissage de tout ce dont le parent toxique l’a privé ou dépourvu :
- le droit d’exister et d’avoir ses propres jugements,
- le droit d’exprimer ses sentiments même négatifs,
- le choix de s’ouvrir aux personnes bienveillantes,
- la possibilité de définir ses propres valeurs et de les mettre en application.
Se faire plaisir, prendre du temps pour soi, déculpabiliser, être fier de soi et s’entourer de personnes positives font partie de cette thérapie reconstructrice.
Exigeant à l’excès, critique, manipulateur, violent, dévalorisateur, le parent toxique est prêt à tout pour exercer son emprise, vampiriser, isoler et dominer l’enfant.
Une telle violence affective doit être fermement combattue par l’enfant avec l’aide de proches bienveillants, de l’assistante sociale …L’enjeu est d’éviter des troubles affectifs profonds et de devenir, à son tour, un parent toxique.