Victime d’un ego surdimensionné du cette sur valorisation parentale, l’enfant-tyran se construit avec difficultés, sans limites et dans l’échec social.
Il peut se muer en adulte-tyran.
N’ayant jamais intériorisé de limite et ayant grandi dans l’illusion de la toute-puissance, il va exercer une emprise sans affect sur les autres, les forçant à accéder à tous ses désirs insatiables.
Comment sortir de cette permissivité nocive au développement de l’enfant??
Il importe de :
- restaurer des rapports parents-enfants équilibrés, le parent guidant, accompagnant et éduquant l’enfant et non l’inverse?;
- retrouver une autorité bienveillante, en disant non à bon escient et sans violence (intégrer la frustration, c’est préparer au principe de réalité), tout en posant des limites indispensables justifiées?;
- se rendre disponible et écouter les besoins, les attentes, les envies, les souffrances et les émotions de l’enfant?;
- chercher à développer l’autonomie et l’estime de soi de l’enfant en basant les relations sur la confiance et en évitant les vexations?;
- poser des règles et des consignes de vie et trouver ensemble les solutions aux conflits.
L’éclatement de la structure familiale, la difficulté des parents à tout concilier et l’investissement narcissique dans leur enfant fait roi conduisent à un modèle éducatif de «?laisser-faire?», «?laisser grandir?».
Aux antipodes d’une hyperparentalité ou d’une démission parentale, une parentalité positive, bienveillante et équilibrée est souhaitable. Instaurant des limites, axée sur le développement émotionnel et l’apprentissage progressif, elle permet de procurer autonomie, intelligence relationnelle et bien-être à l’enfant.
former un enfant est une responsabilité, dommage que certains parents ne soient pas bien dans leur peau