KARL LAGERFELD : formules au scalpel d’un génie de la mode

Les gens qui disent qu’hier était mieux qu’aujourd’hui dévalorisent finalement leur propre existence.

Les gens qui disent souhaiter l’anonymat sont des menteurs. Ils travaillent si fort à devenir connus qu’ils ne peuvent souhaiter le contraire. La vie est plus simple quand vous êtes connu. Vous n’avez pas besoin d’un passeport. Parfois, à l’aéroport, on ne me le demande même pas. 
Les livres sont une drogue sans risque de surdose. Je suis l’heureuse victime des livres.
Les lunettes de soleil sont comme des ombres à paupières: elles donnent à tout une apparence jeune et jolie.
Les pantalons de jogging sont un signe de défaite. Vous avez perdu le contrôle de votre vie, donc vous sortez en jogging.
Les stylistes qui se prennent la tête, je trouve ça assommant, ridicule ; faire des robes, c’est important, mais ce ne sont que des robes. On n’est pas Kierkegaard quand même !
Mon autobiographie ? Je n’ai pas besoin de l’écrire, je suis en train de la vivre.
Mon fond de commerce, ça a toujours été de travailler plus que les autres pour leur montrer leur inutilité.
Mon plus grand luxe est de n’avoir à me justifier auprès de personne.
Mon travail consiste à amener les gens à ce qu’ils n’oseraient pas faire eux-mêmes.
On ne sait si je suis né en 1938, il y a un litige, ce peut être entre 1933 et 1938. Il y a des choses que je ne sais pas moi-même. Ça vous permet aussi de mépriser les gens parce qu’il ne sont pas capables de trouver la vérité, c’est très amusant. 
On peut dire et écrire ce que l’on veut sur moi ou presque, parce que je pars du principe suivant : Dîtes ce que vous voulez, pourvu que ça ne soit pas vrai.
Penser que l’apparence ne compte pas aujourd’hui est un mensonge. Elle permet de vivre en harmonie avec soi-même. 
Pensez rose, mais ne le portez pas.
Personne n’a envie de voir des femmes rondes sur les podiums (. .. ) Ce sont les grosses bonnes femmes assises avec leur paquet de chips devant la télévision qui disent que les mannequins minces sont hideux. 
Pleurnicher sur son propre passé est le début d’une absence d’avenir.
Plus jeune, je voulais devenir caricaturiste. Finalement, je suis devenu une caricature.
Qu’est-ce que c’est que cette façon obsessionnelle de vouloir toujours être collé à des gens ? La solitude, c’est le plus grand luxe.
Remplissez votre cerveau avec la connaissance.

Rien ne vous fait paraître plus âgé que d’essayer de paraître jeune.

Si ça continue, j’abandonne la nationalité allemande. Je ne veux plus faire partie de ce club de néonazis. Je ne veux pas devenir français pour autant [. .. ] Je ne me sens pas allemand, je suis hanséatique. 
Si j’étais une femme russe, je serais lesbienne. Les hommes russes ne sont vraiment pas très beaux.
Si je pouvais être réincarné en un accessoire de mode, ce serait un shopping bag.
Si je sais combien j’ai sur mon compte bancaire ? Mais c’est une question de pauvre, ça !
Si vous ne voulez pas qu’on vous tire sur la culotte, ne devenez pas mannequin ! Rejoignez plutôt l’Union des ursulines, il y aura toujours une place pour vous au couvent. 
Souvent aujourd’hui, le luxe, ce sont des choses chères achetées par des gens quelconques, qui ne mènent pas une vie de luxe.
Soyez politiquement correct mais n’assommez pas les autres avec. Vous tuez l’art de la conversation ! 
Tout est une question de goût.
Toute ma vie, j’ai entendu ma mère me dire :  » Tu me ressembles, mais en beaucoup moins bien « .
Travailler, c’est faire un boulot qu’on n’aime pas. Dès l’instant que vous aimez votre boulot, ce n’est plus du travail.
Une apparence respectable suffit à rendre les gens plus intéressés par votre âme.
Vous n’avez plus besoin d’être physiquement dans le monde pour y participer. Je suis à 90 % virtuel. 
Vous voulez créer de l’ennui ? Soyez politiquement correct dans votre conversation.

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