Confusion | Forme correcte |
du / dû | Le participe passé du verbe « devoir » prend un accent au masculin singulier. |
Eh bien / Hé bien / Et bien / Eh oui | Comme dans « Eh oui » ou « Eh non », il ne s’agit pas de « Et puis », mais de l’expression d’une exclamation. « |
En matière de / En termes de | Toujours au pluriel, l’expression « en termes » signifie « dans le vocabulaire de » . |
Enjôler / Enjoliver | « enjôler » prend un accent circonflexe mais, il n’y en a pas sur le o d’« enjoliver ». |
En son for intérieur | Le mot « for » ne prend pas de t. |
Espèce de | Le nom espèce est un nom commun féminin |
Etc. | « etc. » est la forme abrégée d’« et cetera » (ou « et cætera ». On ne doit donc pas écrire « … etc. », « etc… » ou « etc., etc. » uniquement « etc. ». |
Être convenu que / Avoir convenu que | Lorsque l’on veut évoquer un accord passé entre plusieurs personnes, il convient de conjuguer le verbe avec l’auxiliaire être. |
Fomenter | Ce verbe ne prend pas de r après l’o. |
Fort : se faire fort de | Devant un infinitif, « se faire fort de » signifie « se prétendre capable de » et demeure invariable. |
Fruste / Frustre | L’adjectif « frustre » n’existe pas. Il faut dire « un homme fruste ». |
Gens | Un adjectif ou un participe passé associé à gens peut être masculin ou féminin, selon sa place. S’il précède gens, il est féminin. S’il suit, il est masculin. |
Gent féminine / Gente féminine | La gent est un nom commun féminin qui signifie « la population » ou « le peuple ». Il n’y a donc aucun besoin de lui ajouter un e final. |
Gril / Grill | L’ustensile permettant de faire cuire à feu vif des aliments s’écrit gril; le restaurant où l’on mange des grillades grill. |
Faire bonne chère | L’expression « se régaler » s’écrit « faire bonne chère » (et non « faire bonne chair ») |
Hiberner / Hiverner | « Hiberner » a le sens d’hiberner pendant l’hiver, dormir d’un sommeil prolongé. « Hiverner » signifie « passer la mauvaise saison à l’abri ». |
Hormis / Parmi | À la différence d’« hormis », « parmi » ne prend jamais de s. |
Inclus(e) / Inclu(e) | Le participe passé du verbe inclure est « inclus » et non « inclu » (contrairement à exclure : exclu) |
Martyr / Martyre | Le supplice s’écrit « martyre ». L’homme victime d’un martyre est un « martyr ». |
Mourir / Nourrir | Le verbe « mourir » ne s’orthographie à l’infinif qu’avec un seul « r », contrairement au verbe « nourrir » . |
Naviguant / Navigant | On écrit « en naviguant » avec un u, mais « personnel navigant » sans u. |
Notre / Nôtre / Votre / Vôtre | Le déterminant ne prend pas d’accent. Ce dernier est réservé au cas où le mot n’est pas suivi d’un nom ou d’un groupe nominal (« Cet objet est nôtre »). |
Occurrence | Les deux premières consonnes redoublées ne doivent pas être omises. |
Opprobre | Ce mot est masculin. |
Pallier / Pallier à | Le verbe pallier est transitif direct : il admet donc un complément d’objet direct, sans préposition (« pallier une difficulté, pallier des problèmes » ) |
Parfois / Quelquefois / Des fois | « Des fois » est plus familier que « parfois », mais ne constitue pas une faute de français. |
Petit déjeuner / Petit-déjeuner | Le nom « petit déjeuner » ne prend pas de trait d’union. Celui-ci est réservé au verbe « petit-déjeuner ». |
Confusion | Forme correcte |
Peut être / Peut-être | On écrit « peut-être », avec un trait d’union, lorsqu’il s’agit de l’adverbe qui peut être remplacé par « éventuellement, possiblement ou probablement ». |
Prémices / Prémisses | Ces homophones sont tous les deux féminins mais ne sont pas synonymes. |
Primer | « Primer sur » est incorrect, le verbe primer étant transitif direct. |
Profiter à / Bénéficier à quelqu’un | Quelqu’un bénéficie de quelque chose, mais quelque chose ne bénéficie pas à quelqu’un. |
Quelque / Quel que | Lorsque le son « quel que / quelque » n’est pas suivi du verbe être, on écrit « quelque ». |
Quoi que / Quoique | Quoique signifie bien que; quoi que signifie quelle que soit la chose que. |
Remercier pour – Remercier de | La préposition « pour » s’utilise lorsque le complément introduit est un nom. |
Réveille-matin | On ne doit donc pas écrire « réveil-matin ». |
Rien moins que / Rien de moins que | Rien de moins que a le sens de tout à fait, alors que rien moins que signifie aucunement. |
Roder / Rôder | « Rôder » signifie « errer de manière suspecte ». Dans tous les autres cas, on écrit « roder » sans accent. |
Re- | Lorsque l’on ajoute le préfixe « re- » à un mot commençant par un s suivi d’une voyelle, on double le s (« ressemer », « ressortir », « ressouder »). Il y a quelques exceptions : « resaler », « resalir », « resituer », « resonner ». On a le choix d’écrire le verbe « res(s)urgi |
Satire / Satyre | Une satire est une œuvre qui s’attaque à une personne ou à une institution en s’en moquant, un satyre est un demi-dieu de la mythologie grecque. |
Savoir gré | On ne doit pas dire ni écrire « je vous en serais gré », mais « je vous en saurais gré ». |
Saynète / Scénette | Le mot « scénette » n’existe pas. |
Se rappeler / Se souvenir | « se rappeler » est un verbe transitif direct : on se rappelle quelque chose ou quelqu’un, alors qu’on se souvient de quelque chose ou de quelqu’un. |
Suite | « De suite » signifie « d’affilée » . On ne doit donc jamais l’employer au sens de « tout de suite ». |
Sur le plan / Au plan | On écrit « sur le plan juridique » et non « au plan juridique ». On écrit « au niveau international » plutôt que « au plan international ». |
Symptôme / Syndrome | À la différence du mot « symptôme », le mot « syndrome » ne prend pas d’accent circonflexe. |
Tache / Tâche | Une tache est un travail; une tâche une marque. |
Tel que | La locution « tel que », composée de l’adjectif tel et du terme de liaison que, s’accorde avec le nom auquel elle se rapporte et qui généralement précède. |
Tout autre / Toute autre | Au sens de « complètement », « tout » est invariable devant un adjectif commençant par une voyelle ou un h muet. |
1,5 kilomètre(s) | En français, le pluriel commence à deux. |
9 h (0)5 / 10 h (0)3 | Il faut écrire « 9 h 5 », « 10 h 3 » et non 9h 05… |
Citation sur la langue française :
“Ce qui n’est pas clair n’est pas français.”
Antoine de Rivarol
Pages : 1 2