ZIDANE : un coach de grand(s) talent(s)

Après une carrière exceptionnelle de joueur (un des 5 meilleurs de tous les temps), Zidane a connu en un temps record (moins de deux ans et demi) une reconversion éblouissante en tant qu’entraineur du Real de Madrid qu’il a quitté en mai 2018. Il s’agit du premier entraineur trois fois vainqueur consécutivement de la Ligue … Lire la suite

HELPX : l’échange international d’hospitalité

Site HelpX

L’HelpX diminutif d’« Help Exchange » (ou « échange d’aide »), est un système d’échange d’hospitalité issu de l’économie du partage selon laquelle les échanges humains peuvent obéir à d’autres logiques que pécuniaire, qui connait un grand succès. De quoi s’agit-il ? L’HelpX est un partage de service entre un hôte qui recherche une main-d’œuvre à moindre coût et un … Lire la suite

ART AFRICAIN CONTEMPORAIN : un art original et authentique

L’art africain est généralement cantonné à sa seule composante «art premier » . Les curateurs font dialoguer les artistes occidentaux modernes ou contemporains avec des statues ou des reliquaires, mais rarement avec des artistes africains… C’est un peu comme si on ne reconnaissait aux artistes africains contemporains aucune qualité, influence ou valeur sur un marché de l’art contemporain hautement stratégique … Lire la suite

CLOUD COMPUTING : les enjeux de l’externalisation des données

Le fort développement du cloud computing est dû à la généralisation de l’accès haut débit, au décuplement de la puissance des serveurs, à la baisse des coûts de stockage et à l’intérêt croissant pour le Big Data. L’externalisation des données, si elle permet le développement de nombreuses applications et usages nouveaux, pose de croissantes questions de sécurité, de confidentialité et d’usage.

De quoi s’agit-il

Selon la définition du NIST (National Institute of Standards and Technology), le cloud computing, ou informatique dans le nuage, est un modèle qui permet l’accès, via internet, à des ressources informatiques externes (serveurs, réseaux, bases de données, applications ou services) partagées, configurables, en libre-service et à la demande.

Quels en sont les principaux usages ?

Ils sont multiples que ce soit l’hébergement d’applications, la location de puissance de calcul et d’espace de stockage, le test d’applications ou la mise en place de plans de continuation de l’activité.

Quels sont ses différents modèles de services et de déploiement ?

  • Iaas (Infrastructure as a service), ou infrastructure en tant que service: il s’agit de la mise à disposition d’un parc informatique virtuel sur lequel sont installés les systèmes d’exploitation, logiciels ou applications  de l’utilisateur;
  • PaaS (Plateform as a service), ou plateforme en tant que service : l’utilisateur loue à la fois les outils d’infrastructure et les systèmes d’exploitation. On parle de DaaS (Desk as a service ou bureau virtuel) lorsqu’il s’agit de la location d’un bureau virtuel ;
  • SaaS (Software as as service) ou logiciel en tant que service, est relative à l’utilisation à distance de logiciels applicatifs ;
  • BPaaS (Business process as a service ou externalisation d’une procédure d’entreprise),
  • NaaS (Network as a service ou fourniture de services réseaux),
  • STaaS (Storage as a service ou services externes de stockage à fin de sauvegarde ou de partage de fichiers),
  • CaaS (Communication as a services: services de communication externes)…

Quels sont les différents types d’affectation des ressources du cloud computing ?

  • le cloud privé : ressources réservées à une seule entreprise (serveur dédié et réseau privé dans ou en dehors de l’entreprise) ;
  • le cloud public : ressources externalisées mises à disposition de tout le monde ;
  • le cloud communautaire : ressources partagées entre différentes entreprises ou organisations ;
  • le cloud hybride : déploiement mixte entre cloud privé et public.


Quels sont les principaux avantages du cloud computing ?

  • l’absence de frais d’investissements en matériels, de coûts de maintenance, de sécurisation et de développement des équipements informatiques;
  • l’accès immédiat à une infrastructure évoluée, flexible, fiable, à l’échelle mondiale ;
  • une utilisation à la carte (libre service, à la demande).

Effet de mode pour le président d’Oracle, Larry Ellison, piège pour Richard Stallman, fondateur du mouvement pour le logiciel libre.

 Quels sont les inconvénients de l’externalisation informatique?

Effet de mode pour le président d’Oracle, Larry Ellison, piège pour Richard Stallman, fondateur du mouvement pour le logiciel libre, le cloud pose des questions de:

  • qualité de service : les performances du cloud dépendent du réseau internet (temps de réponse variables) et du prestataire de cloud ;
  • continuité de service (quelles garanties?);
  • sécurité (risques de piratage des données) ;
  • réversibilité (coûts de sortie);
  • perte de maîtrise des données (confidentialité, localisation…) ;
  • arbitrage entre un investissement conséquent à court terme et des coûts plus faibles mais récurrents à moyen terme ( fonction du type et de la durée d’utilisation).

Des questions d’ordre qualitatif, légal, de sécurité et de réversibilité

La conclusion d’accords de niveau de service avec les prestataires de cloud (parfois multiples: hébergeur, intégrateur, opérateur réseau..) ou SLA (service level agreement) s’avèrent incontournables pour les entreprises usagers.

En l’état actuel des technologies, les coffres fort numériques de données, accessibles à un grand nombre d’utilisateurs à partir de copies de clés ne sont pas opérationnels, les temps de réponse étant trop longs.

À chaque utilisateur de bien évaluer les avantages comparés du cloud et d’une solution interne, en particulier concernant le traitement et le stockage des données critiques, ultra confidentielles.

PADEL : un sport de raquette pour tous

Après avoir conquis les pays hispaniques qui comptent plus de 8 millions de pratiquants, principalement en Espagne et en Argentine, le padel suscite de plus en plus d’intérêt en France, Belgique, Angleterre et Italie. De quoi s’agit-il ? Inventé dans les années 1970 au Mexique, importé et codifié en Espagne (Marbella) par Alfonso de Hohenlohe, … Lire la suite

LOW COST : un modèle dépassé ?

Le modèle low cost fondé sur la baisse des coûts et des prix de vente a été développé par la compagnie aérienne Southwest Airlines dans les années 1970. Celle-ci a posé les bases du modèle des compagnies aériennes à bas prix. Il a ensuite gagné la grande distribution (Aldi en Allemagne), la distribution spécialisée (Ikea), l’hôtellerie … Lire la suite

DIGITAL ART : l’art du IIIè millénaire

Dans l’industrie du divertissement (jeux vidéos, films d’animation, effets spéciaux), le recours aux technologies numériques permet la production de créations assistées par ordinateur de grande qualité. Déqualifiée par les puristes, ne jurant que par le recours aux crayons, aux peintures et aux supports physiques et voyant d’un mauvais œil l’assistance technique d’une machine, la création numérique souffre d’un manque … Lire la suite

PETITES VALEURS : plus performantes que les grandes sur longue période?

Petites valeurs contre grandes valeurs en Bourse aux états Unis

Lorsqu’on constitue un portefeuille d’actions investi sur longue durée, on a tendance à choisir des valeurs de grandes sociétés, dites de « père de famille », et à ne pas retenir de petites valeurs de sociétés de taille moyenne, dites « plus risquées ». L’examen sur longue période de l’évolution comparée des indices de grandes et de petites valeurs montre, même … Lire la suite

KENDRICK LAMAR : quand le rap est un art

Kendrick Lamar
Né en 1987, Kendrick Lamar a été élevé à Compton, banlieue de Los Angeles, une des villes les plus criminogènes des Etats Unis, berceau du « gangsta rap ».
Ce rap sulfureux est apparu au début des années 1990 porté par le groupe N.W.A. (formé par Dr. Dre et Ice Cube), Snoop Doggy Dog, Coolio, The Game ou Tupac Shakur. Contreculture les armes à la main, les voitures rutilantes et le verbe d’acier, il raconte la vie des gangsters afro-américains des banlieues de Los Angeles faite de violence, drogue, haine de la police, machisme, intolérance et argent.
Élevé dans une grande misère par un père ancien membre d’un gang de Chicago et une mère au foyer, Kendrick Lamar est confronté dès son plus jeune âge à la violence conjugale et à l’engrenage dangereux qui guette tout jeune de Compton: trafic de drogues et guerre des gangs.
Sa participation à l’âge de huit ans au clip de ses idoles Tupac Shakur et Dr. Dre s’avère déterminante pour lui. Il n’aura de cesse de développer des projets musicaux de plus en plus aboutis pour se sortir de sa condition.
Kendrick Lamar ne correspond pas au profil type du rappeur.
Il ne boit pas, ne se drogue pas, vit avec la même personne depuis le lycée et n’a pas un physique imposant.
Kendrick Lamar est un artiste au sommet pratiquant un rap, tout autant culture, art que façon de vivre.
Ses créations dénotent:
Une grande qualité d’écriture : les textes très imagés forment de véritables histoires avec un début, un cœur et une fin, un peu comme des courts métrages. Ses paroles sont très engagées contre les discriminations, honnêtes, authentiques et introspectives. Il relate ses doutes et ses faiblesses, ses peurs et ses conflits intérieurs. Il adresse aussi un message aux jeunes des quartiers, aux «générations qui reçoivent des coups », victimes de discrimination. Il avoue être « nourri par un conflit intérieur entre l’aspiration à une vie meilleure et le souvenir d’une période sans espoir ». Sa pire peur est de retourner à la case départ.
Les mots et leur agencement sont méticuleusement choisis pour favoriser les rimes, le second degré, les doubles sens, les jeux de mots.
Lucides, poétiques, humoristiques, ils sont sensibles et très empathiques.
Des phrasés hors norme : il utilise sa voix comme un instrument de musique variant le débit, les intonations, les types de voix, pour mieux coller aux paroles et au rythme.
La manière de prononcer les mots détermine le rapport avec l’auditeur.
Un freestyleur hors pair : comme certaines de ses modèles (Eminem, Nas, Jay Z ), il s’avère un improvisateur exceptionnel.
Une musique très travaillée : innovateur dans l’âme, entouré des meilleurs « beatmakers », de producteurs de luxe (dont le fameux Dr Dre qui a révolutionné le son hip-hop à plusieurs reprises avec NWA, Snoop Doggy Dog, Eminem ou 50 cent…), il développe à chaque album un son très maitrisé et cohérent qui fait appel au hip hop, au jazz modal, au nusoul, au chant choral, au groove afro soul.
Il se promène avec aisance dans toutes les composantes de la musique afro-Américaine, du jazz au funk.
Chacun de ses concepts albums est un événement :
Section.80 (2011) : dans ce premier album, il développe les thèmes du racisme ou de l’accoutumance.
Good Kid, m.A.A.d City (2012) : il y décrit sa vie et celle de ses proches à une époque charnière aux alentours de 2004.
L’adolescent influençable au mauvais chemin tout tracé va résister à la pression funeste pour devenir témoin de la réalité violente et misérable qui règne à Compton.
On y croise de nombreux personnages aux avis et aux mentalités différentes.
Véritable film noir navigant avec brio dans l’esprit de ses protagonistes perdus ou ignorants. Cet album « parle de l’influence que les autres n’ont pas eue sur lui » ; ses meilleurs amis sont des bandits ou font du gangsta rap, mais il n’a pas avancé comme eux, la musique l’ayant sauvé, mais suscitant nombre de questionnements ».
To Pimp a Butterfly (2014) et Untitled Unmastered (2015)
Cet album est un questionnement sur son statut de leader au sein de la communauté noire, sur sa capacité à endosser un tel rôle, ses défauts, ses démons intérieurs, la façon de les « pimper », d’essayer de faire mieux malgré ses nombreuses failles.
Intégrant avec brio le jazz modal, le nusoul ou au chant choral, il ouvre de multiples pistes musicales nouvelles plaçant le hip-hop à l’avant-garde musicale.
Élu meilleur album de l’année par de nombreuses revues spécialisées, il révolutionne le genre rap sur un plan sonore et conceptuel.
Untitled Unmastered est un album reprenant certaines maquettes de To Pimp a Butterfly.
Damn (2017)
Très musical, plus sobre, à la poésie décapante, il parle de sa famille, de ses peurs avec son flow si particulier et son talent de storyteller.
Chaque morceau aux refrains percutants, d’une durée plus courte, aborde une thématique différente, navigant d’un univers musical à l’autre.
Très politisé, avec la volonté d’éveiller à la conscience des communautés discriminées, il aborde les thèmes du racisme, les violences policières, le problème des armes.
Cet album décrit l’urgence de se rassembler pour lutter contre toutes les  formes de violence délivrant un message éminemment pacifique.
Musicien engagé, virtuose des mots, des sonorités et du phrasé, en quête permanente de concepts musicaux nouveaux, Kendrick Lamar déploie un véritable art rap faisant de chacun de ses albums des classiques ouvrant de nouveaux champs et de nouvelles sensations musicales.
 
Commentaire adressé par Kendrick Lamar le 10.08.2017:
 
 
Merci !!
L’équipe de Culture Crunch

 

TRACKERS (ETF) : avantages et inconvénients

tracker

En 2016, l’encours des actifs gérés en trackers ou « ETF » (Exchange Traded funds) a dépassé celui en fonds indiciels traditionnels. L’engouement pour cet instrument financier ne se dément pas. De quoi s’agit-il ? Un tracker est un fonds qui cherche à suivre l’évolution d’un indice boursier. La différence avec les fonds indiciels traditionnels est qu’il est … Lire la suite

FONDS EURO : un placement de bon père de famille ?

fonds en euros
Les fonds euro des compagnies d’assurance, composés majoritairement d’obligations d’Etat et d’entreprises, sont garantis en capital et servent chaque année un taux de rendement, qui n’a cessé de décroitre depuis une quinzaine d’années, pour s’établir en 2017 dans une fourchette de 1,5 à 2%.
La vocation de placement de bon père de famille attachée aux fonds en euro pourrait être remise en cause dans certains cas de figure:
  • Les taux d’intérêt restent durablement bas, comme au Japon: les rendements des fonds en euros ne permettraient plus aux épargnants de conserver leur pouvoir d’achat en cas de reprise de l’inflation;
  • La défaillance d’une grosse signature obligataire, comme lors de la crise grecque ou de la faillite de la banque Lehman Brothers: la valeur des fonds en euros détenant ce type de dette s’en trouverait immédiatement impactée;
  • Une remontée brutale des taux d’intérêt pourrait entraîner des rachats massifs, du fait du faible rendement des fonds en euros et de l’attractivité de placements concurrents. La valeur des obligations en portefeuille baissant fortement (la valeur d’une obligation évoluant à l’inverse de son taux d’intérêt), les compagnies d’assurance pourraient avoir des difficultés à assurer les rachats tout en maintenant la garantie en capital et en intérêts.
La loi Sapin II a été prévue à cet effet: permettre aux compagnies d’assurance de bloquer les rachats le temps d’assurer la liquidité selon leur propre calendrier. 
Le fonds euro demeure un placement à risque faible.
Seul un choc brutal entrainant une violente remontée des taux ou une crise systémique se traduisant par des défaillances en chaine de grandes signatures obligataires pourraient modifier le caractère sécuritaire des fonds euro.

BEAUBOURG : le temple vivant de l’art du XXe siècle

Le 31 janvier 1977, le centre d’art moderne Pompidou était inauguré. En raison de son architecture tubulaire colorée révolutionnaire et de son projet d’emmener la modernité au coeur de la Cité, il cristallisant oppositions et polémiques. Pensé plus comme un lieu de connaissance et de vie que de consommation, il a marqué de nombreuses générations. Plus … Lire la suite