STREET ART : un art de rue démultiplié par le numérique

Récemment légitimé, voire récupéré par le marché de l’art, le street art connait un fort engouement public et professionnel, démultiplié par l’internet et le numérique. De quoi s’agit-il ? Né aux États-Unis dans les années 1970, le street art regroupe les expressions artistiques (images, signatures visuelles) réalisées dans la rue, autres que celles appartenant à l’art graffiti … Lire la suite

OTONA MAKI : une technique de relaxation emballante !

Inventée par Nobuko Watanabe, sage-femme à l’origine d’une ceinture de maternité très populaire au Japon, l’otona maki est une technique de relaxation basée sur l’enveloppement ou emmaillotage des adultes dans des draps blancs aérés. Elle s’inspire de l’ohina maki, technique d’emmaillotage des bébés dans un tissu de mousseline, censée favoriser leur développement physique. Elle a … Lire la suite

VIDEO PROGRAMMATIQUE : l’avenir de la publicité

Les années 2010 ont vu l’avènement de la publicité sous forme de vidéo en ligne à l’impact bien supérieur à celui d’une simple bannière. Les multiples possibilités d’individualisation et d’interaction s’adaptent parfaitement aux nouveaux usages des utilisateurs qui délaissent de plus en plus la publicité télévisée traditionnelle. Dans les cinq prochaines années, il est prévu en Europe … Lire la suite

OPEN INNOVATION : l’innovation partagée

Les grandes entreprises éprouvent de plus en plus de difficultés à suivre le rythme des innovations. Seuls une connexion étroite à leur écosystème et le développement de nouveaux process d’innovations dits d’open innovation peuvent dynamiser les processus internes, remotiver les équipes et instiller une culture de l’innovation. De quoi s’agit-il ? Développé en 2003 par H. Chesbrough … Lire la suite

TRANSHUMANISME : l’homme Dieu ?

Vaincre la maladie, bloquer le processus de vieillissement et faire reculer la mort jusqu’à un âge « mathusalesque » de 1000 ans, font partie des plus grands rêves de l’homme…

Face au refus par l’homme de sa propre vulnérabilité, s’est développé  un courant transhumaniste qui cherche à repousser ses limites physiologiques.

De quoi s’agit-il ?

Le transhumanisme est un mouvement de pensée qui prône l’usage des sciences et des techniques pour repousser les limites biologiques humaines.

Forme de post-humanisme qui recherche le bien de l’homme en le rendant son propre dieu, cette « techno-religion » s’appuie sur les dernières avancées de la science et des technologies : développement de l’intelligence artificielle, séquençage du génome et thérapie génétique, utilisation de cellules souches, nouvelles prothèses…

Certaines multinationales des nouvelles technologies telles que Google ou Facebook investissent des sommes considérables dans ces recherches.Cette quête de l »amortalité », où seule la mort par accident serait possible, pose de nombreux problèmes d’ordre philosophique, social et moral.

Les techno-prophètes, nouveaux gourous de la transhumanité, en faisant de l’homme de demain un sujet technologique à la longévité quasi éternelle, présupposent une supériorité des technologies développées par l’homme à l’ordonnancement naturel.

S’affranchir de la Nature qui nous a fait mortel, devenir le maître de sa propre horloge biologique et de son devenir, telle est la nouvelle frontière des transhumanistes.

MARKETING D’INFLUENCE : le passage obligé des marques

Les campagnes de publicité traditionnelles s’avérent de moins en moins efficaces et très coûteuses. 80 % des internautes déclarent suivre les conseils d’un influenceur de confiance. Le marketing d’influence, plus adapté aux usages de nouvelles générations « digital native », s’est développé pour conforter la notoriété et la visibilité des marques. De quoi s’agit-il ? Le marketing d’influence est une … Lire la suite

BLOCKCHAIN : la fin de l’intermédiation?

On parle beaucoup de la technologie de la « blockchain » qui promet d’ubériser Uber, de révolutionner l’intermédiation, notamment en faisant disparaître les tiers de confiance (plateformes d’échanges, banques, compensateurs)…Les interactions entre les agents économiques s’en trouveraient profondément changées. De quoi s’agit-il ? De façon simplifiée, la technologie de la « blockchain » ou de la « chaine de blocs » est une technologie qui permet de … Lire la suite

DESIGN THINKING : l’innovation centrée sur l’humain

Conçu dans les années 1950 par Rolf Faste à l’université de Stanford, le « design thinking » connaît actuellement un grand engouement. Rendre simples d’usage et d’expérience optimale des produits de plus en plus complexes devient une véritable gageure. La qualité de l’expérience utilisateur étant devenue clé dans la conception des produits ou des services, elle nécessite un processus d’innovation itératif et collaboratif. 

De quoi s’agit-il ?

Selon Tim Brow, fondateur de l’agence de design IDEO, il s’agit d’ « une approche centrée sur l’humain incluant les besoins réels des consommateurs, les possibilités technologiques et les prérequis pour un succès commercial ».

Le « design thinking » est un modèle de management inspiré des méthodes du design qui permet d’incrémenter l’innovation dans l’entreprise. 

Il s’attache à réunir les conditions nécessaires à l’expression de la créativité, du stade de l’idée à celui de la mise en production.

Quelles logiques sous-tendent le design thinking ?

  • la co-création : l’ensemble des départements sont sollicités pour favoriser l’intelligence collective;
  • l’alternance de phases d’intuition et d’analyse dans une logique de go/no go aboutissant à une synthèse ;
  • l’importance majeure donnée à l’étude, au prototype et au test terrain (l’empathie et le prototypage s’avérent essentiels).

Quelle sont les différentes phases du design thinking ?

Il comporte schématiquement trois grandes phases, chacune se découpant en étapes faisant appel à des dispositions d’esprit particulières :

  • une phase d’inspiration (process de réflexion sur le besoin ou le désir qui motive la recherche de solutions) : il s’agit d’une étape de compréhension et d’observation empathique permettant de formuler et de se focaliser sur le besoin ou le problème à résoudre ;
  • une phase d’idéation (process de génération, de développement et de test d’idées) : la génération d’idées nécessite de s’ouvrir aux idées les plus folles ainsi que de l’optimisme. Le prototypage permet de rendre l’idée tangible, le test auprès de vrais utilisateurs d’évaluer sa pertinence ;
  • une phase d’implémentation (process menant du projet au marché) : raconter une histoire et piloter une mise en production profitable concrétisent la démarche.

Force est de constater que le design thinking permet à l’entreprise de développer une culture et mettre en place une organisation et une conduite de l’innovation centrées sur l’utilisateur.

Quelles sont les contraintes et les limites du design thinking ?

Pour être efficace, cette méthode itérative, basée sur des allées/retours permanents, avec son lot d’échecs, de conflits, d’émotions et de désordre ne doit pas se transformer en un process linéaire et fermé, générateur de micro-innovations incrémentales.

Cette démarche pose également de nombreuses questions en termes de définition des besoins utilisateurs. S’adresse-t-on à leurs besoins conscients, inconscients ou influencés ? 

A ce sujet, un courant de « design éthique » est en train de se développer. L’objectif est d’introduire de la transparence et de la raison dans le processus:

  • comprendre les causes réelles de nos besoins,
  • mesurer les effets négatifs de certains de nos choix,
  • faire des propositions responsables.

Rendre l’utilisateur conscient de ses réels besoins ne fait-il pas pleinement partie de l’amélioration de son expérience, d’une utilisation adéquate du produit ou du service ? N’ajoute-t-il pas une valeur supplémentaire à la proposition globale de l’entreprise ?

ENTREPRENEUR : ce mouton à cinq pattes qui sommeille en chacun de nous

L’avènement de la société de l’information et de services a ouvert un large champ de possibles pour celles et ceux qui lancent leur entreprise, que ce soit par choix ou nécessité. Qu’est-ce qu’un(e) entrepreneur(e) ? Dans son ouvrage « Le cycle des affaires » paru en 1939, l’économiste Joseph Schumpeter le décrivait comme « un aventurier, une personne capable de prendre … Lire la suite

BON PAIN : les artisans boulangers font de la résistance

Aliment de base depuis des temps immémoriaux, le pain est un symbole fort de la gastronomie française. Depuis le début du XXe siècle, sa consommation n’a cessé de baisser : 600 g par personne par jour en 1900, 120 g aujourd’hui.
Depuis une dizaine d’années, ce repli s’amplifie : 10% de baisse pour les adultes et 28% pour les jeunes. Les artisans boulangers, qui pratiquent encore ce métier de façon artisanale, multiplient les initiatives pour enrayer ce déclin.
Quelles sont les raisons  de cette désaffection croissante ?
  • l’évolution des modes de vie et des comportements alimentaires :  la pratique du petit déjeuner est en recul, le déjeuner se fait à l’extérieur pour 3 actifs sur 4 et le diner avec moins de pain ;
  • le développement des régimes sans gluten et des cuisines sans pain ;
  • une dégradation de la qualité : le pain blanc industriel est souvent trop sucré, trop salé, trop riche en gluten et faible en vitamines et fibres ;
  • la hausse du prix du pain : +25 % depuis dix ans pour la baguette.
De fait, la consommation de pain devient de moins en moins fonctionnelle et quantitative et de plus en plus hédoniste ou qualitative.
Il y a une demande croissante, bien que minoritaire, pour des produits sains, naturels, biologiques, respectueux de l’environnement, aux saveurs authentiques (goût, nutriment, fibres, pauvre en gluten).
Concernant le pain quotidien, les terminaux de cuisson, les chaines, les rayons pains des hypermarchés n’ont jamais été aussi puissants. Ils représentent plus de la moitié du pain vendu.
Les artisans boulangers réinventent le bon pain
Ayant abandonné le combat dans la viennoiserie et la pâtisserie, les  boulangers font de la résistance dans le pain artisanal.
Certains artisans revisitent l’ensemble de la chaine de fabrication, utilisant :
  • de l’eau de source ;
  • des farines biologiques issues de semences paysannes et moulues artisanalement sur des meules de pierre ou dans des moulins artisanaux ;
  • des levains « maison » ;
  • un pétrissage, une fermentation et une cuisson à l’ancienne.
D’autres, véritables « boulangers-chefs », se lancent dans:
  • la création de recettes originales (« pain signature » au levain naturel, au foin, au thé vert, au charbon noir, à l’abricot…);
  • l’utilisation de farines nouvelles (maïs grillé, quinoa, kamut) ou anciennes (sarrasin, épeautre…).
L’objectif est de proposer de nouveaux accords, des textures différentes et des arômes originaux.
Les boulangeries deviennent des lieux d’expérience consommateur

Capitalisant sur leurs atouts (image d’artisan, emplacement, clientèle fidèle…), les boulangers essaient d’améliorer l’expérience consommateur. Ils transforment leur point de vente en véritable lieu de vie adapté aux moments de consommation de la journée :
  • le petit déjeuner (viennoiseries à emporter) ;
  • l’en cas du matin (coin café avec viennoiseries) ;
  • le déjeuner debout, au comptoir ou avec des places assises ;
  • le gouter (espace détente) ;
  • le diner (plats à emporter, traiteur).
Y sont proposés :
  • des formules et des menus complets,
  • des produits traiteurs qui peuvent être chauffés,
  • des vitrines évolutives,
  • des opérations spéciales fêtes, 
  • des services de livraison,
  • du « click and collect ».
Ces évolutions sont nécessaires pour enrayer la chute de la consommation du pain.
Avec l’industrialisation croissante du pain, le risque est important que la boulangerie devienne à deux vitesses. L’une de haute qualité, artisanale, naturelle, hédoniste et ludique serait réservée à une minorité et l’autre, industrielle et de piètre qualité, au reste de la population.
À moins qu’une voie moyenne ne se dessine, les nouvelles générations étant soucieuses  de consommer des produits bons pour la santé et l’environnement.

ARTE POVERA : un art de rupture poétique et visionnaire

La fin des années 1960 est marquée par le mode de vie américain et l’art consumériste (pop art) caractérisé par la surenchère, le spectaculaire et le tout médiatique. Un groupe d’artistes italiens (Alighiero Boetti, Mario Merz, Jannis Kounellis, Luciano Fabro, Michelangelo Pistoletto, Giulio Paolini), originaires de Turin, ville industrielle marquée par les conflits sociaux, vont rejeter le mercantilisme du … Lire la suite

REALITE NUMERIQUE : place à l’hyper réalité !

Le réel est de plus en plus appelé à être concurrencé ou complété par la réalité numérique. Ce concept inventé il y a soixante ans, a connu ses premières applications infructueuses dans les années 1980. La technologie n’était pas au point et suscitait beaucoup de craintes de la part du public. La réalité numérique connaît actuellement un fort regain d’intérêt. … Lire la suite

VEGAN : un mode de vie respectueux des animaux et de l’environnement

De l’ordre de 5 % de la population française serait végétarienne ou végétalienne. 30 % alternerait régime végétarien et carnivore (régime flexitarien). 50% ont l’intention d’augmenter leur consommation de produits végétaux. 45% souhaiteraient que les restaurants classiques proposent un ou deux plats vegans à leur carte. Les références au vegan ou « veganomics » se multiplient, que ce soit dans l’alimentation, l’habillement ou pour … Lire la suite

GENERATION GRANDIOSE (1911-24) : la plus grande des générations ?

Parents des Baby-boomers et enfants de la génération perdue, cohorte des personnes nées entre 1911 et 1924 forment la génération grandiose (« the greatest generation »), selon le terme donné par le journaliste américain Tom Brokaw. Ces cohortes occidentales ont : grandi durant la Grande Dépression, combattu et contribué dans les usines à l’effort de guerre durant la … Lire la suite

Qu’est-ce que la RIGOLO-THERAPIE ou thérapie par le rire ?

La thérapie par le rire ou rigologie, même si elle repose sur une pratique non spontanée et de groupe, présenterait de nombreux bienfaits physiologiques et mentaux.

Qu’est-ce que le rire ?

Le rire est un acte réflexe qui permet d’extérioriser des émotions positives. Il joue un rôle favorable sur le moral, l’humeur et l’énergie.

Les émotions négatives, généralement non exprimées, telles que la tristesse, la colère, la frustration, affaiblissent notre immunité.

C’est en les libérant qu’on apprend à les gérer et à développer un esprit positif.

Sur un plan physiologique, le rire est un phénomène respiratoire très intense qui permet de vider l’air de nos poumons et de reconstituer une nouvelle réserve. 

Il active la circulation sanguine et oxygène le corps. 

Il est bon pour le coeur et l’esprit. 

Il aide également à digérer. 

C’est un antidouleur et un antistress puissant

Le rire étant un acte spontané, le rire forcé a-t-il un effet aussi bénéfique sur la santé ?

Pour les adeptes de la « rigologie » ou de la « rigolothérapie », le corps ne ferait pas la différence entre un rire spontané et un rire simulé

Les bienfaits des rires et des fous rires simulés seraient tout aussi salutaires pour la santé.

Quelles sont différentes techniques utilisées ?

  • Le yoga du rire associe des rires sans raison avec des techniques de respiration. De nombreux « clubs du rire » se sont ainsi créés dans le monde, expérimentant le rire, la relaxation ou la méditation ludique de groupe ;
  • La sophrologie ludique, branche de la sophrologie, est axée sur la détente et la pensée positive.

Pour ceux qui éprouveraient une certaine réticence à rire en groupe et sur commande, il existe mille façons de multiplier les occasions de rire spontané.

Cela suppose juste d’adopter une tournure d’esprit ludique et positive…

Pour aller plus loin :

Contre :

https://www.cippad.com/2014/02/le-yoga-du-rire-est-ce-bien-serieux.html

Pour :

https://www.club-du-rire.com